Spécificité des cauchemars
Ne pas confondre cauchemars et terreurs nocturnes. Ces dernières, que la neurologie interprète comme des décharges du système nerveux, surviennent pendant le sommeil lent établi ou profond (stade 3 et 4). Elles ne contiennent pas d'imagerie onirique élaborée et ne donnent lieu à aucun souvenir, surtout chez l'enfant.
Le cauchemar, quant à lui, demande à être défini. Considéré lors d'une enquête canadienne comme un " rêve dérangeant dont l'imagerie visuelle ou les émotions (principalement la peur) sont suffisamment intenses pour provoquer le réveil ", il constitue un problème pour 5 à 7% des personnes interrogées. Ce chiffre monte à 25% pour les gens qui consultent en hôpital psychiatrique, et à 27% pour les alcooliques et les toxicomanes. Pourtant, aucune pathologie psychologique précise n'a pu être corrélée à la profusion de cauchemars, à l'exception du syndrome de stress post-traumatique, où - mais pas toujours ! - la scène traumatique revient de façon récurrente.
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