Selon Freud, qualifie les processus psychiques en tant qu’ils s’accompagnent d’une circulation et d’une répartition de l’énergie pulsionnelle, susceptible d’augmentation, de diminution, d’équivalence.
Le point de vue économique est l'aspect quantifiable des choses. L'énergie est susceptible de diminution, d'augmentation et d'équivalence. Le travail de l'appareil psychique est de transformer les énergies, dites "libres" dans l'Inconscient, et "liées" dans le Conscient, à des représentations particulières. Par exemple, un symptôme mobilisera une quantité d'énergie, ce qui tendra à appauvrir d'autres activités.
L'économique ou le point de vue économique est un fondement de la métapsychologie freudienne à côté du point de vue dynamique et du point de vue topique. Il qualifie tout ce qui se rapporte à l'hypothèse selon laquelle les processus psychiques consistent en la circulation, répartition d'une énergie quantifiable et susceptible d'augmentation et de diminution.
Le point de vue économique en psychanalyse
Le terme psychanalyse s'applique exclusivement à la théorie freudienne, c'est-à-dire que tous les dissidents freudiens ont élaboré des termes spécifiques qui renvoient à leur propre doctrine (Adler et Jung). Pour Adler, on parle de psychologie individuelle et non pas de psychanalyse et pour Jung de psychologie des profondeurs ou des psychologies analytiques. Le terme même de psychanalyse a été défini par Freud lui-même en 1922. Ce terme désigne trois points de vue, d'abord un plan méthodologique, Freud : 'la psychanalyse est une méthode d'investigation des processus mentaux inaccessibles à toute autre méthode'. Le deuxième niveau est thérapeutique, Freud : 'c'est une technique de traitement des désordres névrotiques basée sur cette méthode d'investigation'. Enfin, le niveau heuristique (celui de la recherche), Freud : 'corps de savoirs dont l'accumulation tend à la formation d'une nouvelle discipline scientifique', cette nouvelle discipline va être rattachée par Freud à la métapsychologie (au-delà de la psychologie de l'époque), c'est en 1898 qu'il utilise pour la première fois ce terme. Actuellement, on utilise ce terme de métapsychologie comme psychologie freudienne dans sa dimension théorique. C'est-à-dire que cette métapsychologie va élaborer un ensemble de modèles conceptuels plus ou moins distants de l'expérience vécue. Par exemple, Freud imagine un appareil psychique avec un pôle émotionnel et répulsif. Cette métapsychologie prend en considération trois approches : 'j'appelle métapsychologie un mode d'observation d'après lequel chaque processus psychique est envisagé d'après les trois coordonnées de la dynamique, de la topique et de l'économique'.
Le point de vue topique, qui est encore appelé par Freud descriptif, est étudié pour mettre en évidence une structure de la psyché. Cette structure mentale est caractérisée par différentes instances de la personnalité. Par exemple, un phénomène psychique appartient soit au conscient soit à l'inconscient et ici il renvoie à la première topique (différenciation conscient - inconscient).
Le point de vue dynamique, ce mot même introduit la notion à la fois d'énergie et de fonctionnement. Freud a introduit cette notion car la description des phénomènes n'est pas suffisante. Pour comprendre, il faut faire la part des différentes interactions psychologiques qui correspondent aux conflits et aux modes de résolution des conflits. Les forces en présence sont les pulsions et les contre-pulsions élaborées par le Surmoi et la société.
Le point de vue économique insiste essentiellement sur le rapport de force énergétique qui existe à l'intérieur de la psyché. Freud nous dit que chaque processus psychique est investit d'une charge énergétique. Cette énergie est mobile et elle est donc susceptible d'augmenter ou de diminuer. Le potentiel énergétique d'un individu est constant et c'est seulement la répartition de l'énergie qui est susceptible de variations. Donc, si l'énergie d'un individu est absorbée par un objet, il n'a plus d'énergie disponible pour autre chose. Par conséquent, par exemple, dans une névrose, pour la psychanalyse l'origine est le refoulement, or le refoulement demande une grande quantité d'énergie et l'énergie est alors utilisée à consolider le symptôme névrotique et il n'y a plus rien de disponible pour d'autres investissements (investissements intellectuels, affectifs...).
Pour résumer, Freud va constater, premièrement, que l'appareil psychique se comporte d'un point de vue dynamique, c'est-à-dire qu'il y a des forces en jeu. Ensuite, il va essayer d'en faire une description topographique, c'est le point de vue topique, c'est là où ça se passe. L'économique est ce avec quoi les forces s'exercent.
- Le point de vue dynamique : il y a des forces psychiques en nous, résolution de forces plus ou moins antagonistes entre elles. Par exemple, dans les névroses, les forces inconscientes cherchent à manifester ce que le conscient essaie d'empêcher, le conflit. --> Fonctionnement
- Le point de vue topique : l'appareil psychique est défini par Freud d'organisé en plusieurs systèmes. --> Structure
- Le point de vue économique : avec quel degré ou quelle quantité d'énergie cela se passe. Freud a toujours mesuré l'énergie psychique sous un angle quantitatif, quantum d'affects. Comment circule cette énergie pulsionnelle, comment s'investie t-elle et comment se répartie t-elle entre les différentes instances ? --> Quantité
- Le point de vue dynamique : il y a des forces psychiques en nous, résolution de forces plus ou moins antagonistes entre elles. Par exemple, dans les névroses, les forces inconscientes cherchent à manifester ce que le conscient essaie d'empêcher, le conflit. --> Fonctionnement
- Le point de vue topique : l'appareil psychique est défini par Freud d'organisé en plusieurs systèmes. --> Structure
- Le point de vue économique : avec quel degré ou quelle quantité d'énergie cela se passe. Freud a toujours mesuré l'énergie psychique sous un angle quantitatif, quantum d'affects. Comment circule cette énergie pulsionnelle, comment s'investie t-elle et comment se répartie t-elle entre les différentes instances ? --> Quantité
Si le psychisme conscient des philosophes est soumis au principe de rationalité, l’appareil psychique de la psychanalyse freudienne est lui régit par un tout autre principe : le principe de plaisir. Ce principe est indéniablement l’un des premiers à avoir été mis en évidence par Freud, et ce dès l’élaboration de sa première topique. Toutefois, même si Freud y restera toujours fidèle, il l’enrichira considérablement par la suite, notamment en 1920, dans son "Au-delà du principe de plaisir", au moment même de construire sa seconde topique.
Le plaisir correspond, selon Freud à un abaissement de tension ou d’excitation. La métaphore utilisée est ici une métaphore économique. La dépense d’énergie psychique supplémentaire afin de prendre en charge une excitation, qu’elle soit d’origine organique interne, ou bien d’origine externe, est l’archétype du déplaisir. L’économie d’une telle dépense d’énergie supplémentaire équivaut au plaisir psychique. En outre, Freud insiste sur le fait que cette hypothèse fondamentale est bien directement issue des résultats des observations quotidiennes de la psychanalyse :
"C’est en nous efforçant de décrire et d’expliquer les faits de l’observation quotidienne dans notre domaine que nous sommes parvenus à de telles hypothèses spéculatives. Le travail psychanalytique ne recherche pas la priorité et l’originalité, et les données qui nous fondent à poser le principe de plaisir sont si évidentes qu’il n’est guère possible de ne pas les voir".
Le déplaisir correspond donc à une élévation de la quantité d’excitation présente dans la vie psychique et le plaisir à une diminution de cette quantité. Concrètement, le principe de plaisir est le principe qui régit l’appareil psychique lorsqu’il guide et prend en charge toute excitation, afin de donner à celle-ci "une direction telle, que son résultat final coïncide avec un abaissement de cette tension".
À l’instar de ce qui se passe durant le rêve ou l’état de sommeil quasi-permanent du nouveau né, l’appareil psychique régit par son principe de plaisir a pour vocation première de maintenir à distance toute excitation ou stimulus interne ou externe. Afin de satisfaire le principe de plaisir, toute excitation externe ou interne est prise en charge par l’appareil psychique, qui l’élabore en lui faisant faire une sorte de "détour de production", de manière à ce que la quantité de déplaisir qui est associée à cette excitation s’atténue progressivement sur ce chemin.
La notion de "détour de production" est empruntée ici à l’économiste et homme politique autrichien E. Böhm-Bawerk (1851-1914), qui fût le ministre des finances de l’Autriche de 1895 à 1898, puis de 1900 à 1905, date à laquelle il fût nommé professeur à l’Université de Vienne, soit trois ans après Freud.
La métaphore originelle de Böhm-Bawerk, laquelle illustre le mieux sa notion de "détour de production", est celle du campagnard qui, comme tout homme, a régulièrement besoin d’eau potable. La source la plus proche se trouve cependant à bonne distance de sa propre maison. Il peut alors choisir, soit d’aller y boire chaque fois qu’il a soif, soit d’économiser du temps aujourd’hui, afin de construire un système de canalisation rudimentaire, lequel lui permettra dans l’avenir de boire autant qu’il le souhaite à moindre effort.
Si pour Böhm-Bawerk, le détour de production est une perte initiale de temps ou une abstinence, qui sera à l’avenir récompensée par un profit, pour Freud cependant, ce type de raisonnement signe lui-même l’échec de l’adaptation au principe de réalité et ne constitue rien d’autre que l’échec de la science à définitivement surmonter le principe de plaisir. Certes, le raisonnement d’ordre économique convient parfaitement à la description du phénomène que l’on se propose d’étudier, mais pour être conforme au fonctionnement réel de l’appareil psychique que Freud observe quotidiennement dans sa pratique, le raisonnement de Böhm-Bawerk doit être inversé :
" Une tendance générale de notre appareil animique, que l’on peut ramener au principe économique de l’épargne de dépense, semble se manifester dans l’opiniâtreté avec laquelle on s’accroche aux sources de plaisir disponibles et dans la difficulté avec laquelle on renonce à celles-ci ".
Assouvir sa soif ou tout autre besoin naturel doit être saisi comme une excitation organique interne et constitue d’abord, d’un point de vue psychique, un déplaisir, que le principe de plaisir qui régit l’appareil psychique va prendre en charge et guider jusqu’à l’abaissement de la quantité de déplaisir qui lui est associé. En élaborant une construction psychique capable, tout comme l’aqueduc rudimentaire du paysan de Böhm-Bawerk, d’économiser la dépense d’énergie nécessaire à la satisfaction immédiate de cette excitation organique interne, le principe de plaisir conduit l’appareil psychique à halluciner ou rêver d’une satisfaction à cette excitation organique interne. Le rêveur qui a envie d’uriner, rêve qu’il urine, le nourrisson, dans sa léthargie, commence par halluciner le sein.
C’est seulement à la suite de la "déception" dit Freud, c’est-à-dire de l’échec du principe de plaisir à éconduire définitivement l’excitation et la répétition du déplaisir, que le nourrisson se met à hurler et est progressivement conduit à abandonner "cette tentative de satisfaction par voie hallucinatoire", pour progressivement reconnaître l’existence d’un autre principe se heurtant au principe de plaisir premier de l’appareil psychique, le principe de réalité. Or, comme Freud le souligne, "cette instauration du principe de réalité s’avéra être un pas lourd de conséquences".
Car le principe de plaisir n’ayant pas dit son dernier mot, et régissant toujours activement l’appareil psychique, les constructions et élaboration de ce dernier furent, à la manière des aqueducs de Böhm-Bawerk, de plus en plus long, sinueux et, les détours de production visant à économiser les dépenses d’énergie occasionnées par les excitations, de plus en plus ingénieux.
La conscience, l’attention, la mémoire et le jugement viennent remplacer les autres mimiques et manifestations d’affect enfantines, pour constituer autant d’adaptations de l’appareil psychique servant à abaisser les excitations et les déplaisirs tout en satisfaisant, mieux que ne le faisait l’hallucination, au principe de réalité. Dans cette optique, il faut bien entendre le raisonnement et le psychisme conscient, comme un aqueduc exactement du même type que l’aqueduc hallucinatoire premier, à la différence près, peut-être, que le style de son architecture nous est aujourd’hui plus familier.
Néanmoins, ce qu’il est crucial de comprendre surtout, c’est que si ces constructions psychiques, aussi abouties qu’elles puissent nous paraître aujourd’hui, viennent désormais à la place de l’hallucination première, pour soulager l’appareil psychique des surcroîts de déplaisirs, elles ne sauraient effacer purement et simplement la déception première et l’échec du principe de plaisir qui, comme la trace d’une répétition, est rejeté dans le refoulement corrélatif d’un tel processus.
Ainsi, le sommeil et les hallucinations nocturnes constituent, aujourd’hui, les ruines de notre appareil psychique de nourrisson, ruines que nous visitons toutes les nuits sans nous en rendre compte, en rêvant. En outre, il ne doit faire aucun doute, comme Freud l’a toujours soutenu, que nous puissions appliquer ce schéma logique de l’élaboration des processus psychiques à l’apparition de la parole et du langage lui-même :
" Le penser ne reçut de nouvelles qualités perceptibles pour la conscience que par la liaison aux restes de mot "
Pour conclure, résumons le point de vue freudien sur l’appareil psychique en précisant que celui-ci est d’abord régi par le principe de plaisir, lequel force en retour l’appareil psychique à élaborer des constructions de plus en plus complexes afin de s’épargner des déplaisirs d’origine internes ou externes, tout en satisfaisant au mieux au principe de réalité. Il en découle logiquement que premièrement, la conscience et la raison ne sont que des constructions psychiques quelque peu plus élaborées que celle de l’hallucination, mais surtout, deuxièmement, que tout comme l’hallucination, elles ont pour corollaire le refoulement qui peut à tout moment faire retour, en raison même de la fragilité due à la complexité de telles constructions rationnelles et conscientes.
Dans cette optique économique, la psychanalyse peut être saisie comme un procédé thérapeutique visant à permettre à l’analysant, par la voie de la libre association et de l’analyse des rêves, lapsus, actes manqués, etc., de repérer les blocages qu’il rencontre dans l’inconscient par manque, ou défaut antérieur, d’élaboration psychique des excitations organiques internes ou externes, le plus souvent d’origines sexuelles. C’est là le premier temps de l’analyse. Dans un second temps, et toujours par la voie de la libre association et au travers du transfert, de trouver une voie nouvelle d’élaboration psychique, réconciliant l’incontournable principe de réalité avec le non moins incontournable principe de plaisir. Ce travail est certes long, mais il est d’un intérêt, et abouti à un succès, incomparable dans aucune autre discipline. Sur cette voie, l’analysant peut en outre être assuré, en raison même de la conception psychanalytique de l’appareil psychique ci-dessus exposée, qu’aucun jugement d’ordre moral n’est porté par le psychanalyste sur le matériel psychique qu’il soumet à l’analyse.
Point de vue économique et métapsychologie
La métapsychologie est l'ensemble des théories psychanalytiques, sous trois points de vue. On y trouve les modèles théoriques. Elle se situerait entre la psychologie, qui étudie les phénomènes conscients et la parapsychologie, qui est trop irrationnelle.
Freud considère la métapsychologie selon plusieurs points de vue : ce que représente l'esprit, comment il se constitue, sa forme et son fonctionnement.
L'énergie va investir un objet, qui va devenir important, puis un autre…L' appareil psychique comprend des représentations et des affects qui leur sont parfois liés. La représentation liée à un affect va devenir importante dans la vie psychique. Un affect est l'équivalent d'une émotion, c'est la connotation affective que l'on associe à une représentation. L'énergie psychique se déplace, augmente ou se décharge, elle peut créer un conflit en s'opposant à une autre, et générer une tension qui essaie de se décharger, en allant dans le conscient.
Principe de plaisir, de réalité et de constance
La décharge d'une tension provoque du plaisir, la satisfaction du désir, etc…L'appareil psychique fonctionne au début de la vie selon le principe de plaisir qui vise à satisfaire en priorité les tensions, mais la réalité extérieure contraint au fur et à mesure à différer ces plaisir, dans l'espoir d'une satisfaction plus grande, ou d'éliminer les déplaisirs qui découleront de cette satisfaction : c'est le principe de réalité.
Le principe de constance vise à maintenir des tensions minimales, car ces tensions sont toujours présentes : l'appareil psychique va mettre en place des mécanismes qui permettront de ramener ces tension au plus bas niveau possible.
Cela donne aussi lieu à des conflits psychiques : Lors du début de la vie, nous fonctionnons selon les processus primaires, l'énergie est libre ( principe de plaisir ) ; lors des processus secondaires, cette énergie est liée à une représentation, et doit pour se décharger répondre au principe de réalité.
Par la première topique, Freud invoque des systèmes différents dans l'appareil psychique :
Le conscient va essayer d'éviter les conflits, les tensions : Le conscient est géré par le principe de réalité.
Il y a une censure entre l'inconscient et le préconscient qui est très forte, et une autre entre le préconscient qui l'est beaucoup moins. Si une énergie ne peut pas passer la censure entre l'ICS et le PCS, elle est refoulée dans l'inconscient. L'objectif de la cure analytique est d'abroger ces censures. __ La deuxième topique__
A partir de 1923, Freud propose la deuxième topique pour compléter la première : Ce ne sont plus des systèmes mais des instances, ce qui est plus proche de ce que le sujet conçoit sur son appareil psychique. Freud met l'accent sur la possibilité de conflits inter et intra-instances.
Régis par les processus primaires et le principe de plaisir, il est le réservoir pulsionnel de toute l'énergie psychique. Les processus ne sont pas logiques, il n y a pas de contradiction, tout est possible, il n y a pas de notion de bien ou de mal, de temps ou d'espace, de jugement de valeurs, de morales, etc…
S. Freud : "à l'origine, tout était ça, le moi va progressivement se développer.
Il assure la gestion des conflits entre instance.
Du point de vue dynamique : il assure la défense de l'intégrité psychique.
Du point de vu économique : il constitue les liaisons entre différentes énergies.
Point de vue dynamique ( qualitatif )
De l'énergie psychique circule dans l'appareil psychique, comment se déplace-t-elle ? Des forces s'opposant donnent naissance à des tensions, des conflits psychiques. L'inconscient est un réservoir, certaines des énergies qui s'y trouvent voudraient aller dans le conscient. Des comportement obsessionnels compulsifs s'expliquerait ainsi par le fait que 2 désirs s'opposeraient, par exemple ceux de saleté et de propreté.Point de vue économique, avec les principes de Plaisir/Réalité ( quantitatif )
__ Représentation, affect et énergie psychique__L'énergie va investir un objet, qui va devenir important, puis un autre…L' appareil psychique comprend des représentations et des affects qui leur sont parfois liés. La représentation liée à un affect va devenir importante dans la vie psychique. Un affect est l'équivalent d'une émotion, c'est la connotation affective que l'on associe à une représentation. L'énergie psychique se déplace, augmente ou se décharge, elle peut créer un conflit en s'opposant à une autre, et générer une tension qui essaie de se décharger, en allant dans le conscient.
Principe de plaisir, de réalité et de constance
La décharge d'une tension provoque du plaisir, la satisfaction du désir, etc…L'appareil psychique fonctionne au début de la vie selon le principe de plaisir qui vise à satisfaire en priorité les tensions, mais la réalité extérieure contraint au fur et à mesure à différer ces plaisir, dans l'espoir d'une satisfaction plus grande, ou d'éliminer les déplaisirs qui découleront de cette satisfaction : c'est le principe de réalité.
Le principe de constance vise à maintenir des tensions minimales, car ces tensions sont toujours présentes : l'appareil psychique va mettre en place des mécanismes qui permettront de ramener ces tension au plus bas niveau possible.
Cela donne aussi lieu à des conflits psychiques : Lors du début de la vie, nous fonctionnons selon les processus primaires, l'énergie est libre ( principe de plaisir ) ; lors des processus secondaires, cette énergie est liée à une représentation, et doit pour se décharger répondre au principe de réalité.
Point de vue topique
Topos en grec signifie lieu géographique. __ Première topique__Par la première topique, Freud invoque des systèmes différents dans l'appareil psychique :
- Le conscient
Le conscient va essayer d'éviter les conflits, les tensions : Le conscient est géré par le principe de réalité.
- Le préconscient
- L'inconscient
Il y a une censure entre l'inconscient et le préconscient qui est très forte, et une autre entre le préconscient qui l'est beaucoup moins. Si une énergie ne peut pas passer la censure entre l'ICS et le PCS, elle est refoulée dans l'inconscient. L'objectif de la cure analytique est d'abroger ces censures. __ La deuxième topique__
A partir de 1923, Freud propose la deuxième topique pour compléter la première : Ce ne sont plus des systèmes mais des instances, ce qui est plus proche de ce que le sujet conçoit sur son appareil psychique. Freud met l'accent sur la possibilité de conflits inter et intra-instances.
- Le ça
Régis par les processus primaires et le principe de plaisir, il est le réservoir pulsionnel de toute l'énergie psychique. Les processus ne sont pas logiques, il n y a pas de contradiction, tout est possible, il n y a pas de notion de bien ou de mal, de temps ou d'espace, de jugement de valeurs, de morales, etc…
S. Freud : "à l'origine, tout était ça, le moi va progressivement se développer.
- Le moi
Il assure la gestion des conflits entre instance.
Du point de vue dynamique : il assure la défense de l'intégrité psychique.
Du point de vu économique : il constitue les liaisons entre différentes énergies.
- Le surmoi