lundi 7 mars 2011

Hypersomnie psychiatrique



 L'hypersomnie psychiatrique ou hypersomnie en sommeil léger est une pathologie d'origine psychologique, la plainte de somnolence ou fatigue est variable d'un jour à l'autre et est souvent associée à une plainte d'insomnie. Elle s'apparente plus à de la clinophilie qu'a de l'hypersomnie: les patients restent allongés dans leur lit sans réellement dormir. Elle ne peut être distinguée des hypersomnies idiopathiques que par la réalisation d'un bilan de sommeil qui objectivera la durée et la qualité réelle du sommeil.

Analyse didactique


L’analyse didactique est une cure psychanalytique personnelle que tout élève aspirant à devenir psychanalyste se doit de suivre auprès d’un analyste confirmé.  C’est donc l’analyse incontournable pour celui qui se destine à la profession de psychanalyste, afin de maîtriser au mieux ses sentiments de contre-transfert*. Freud, intimement persuadé que l’accession à la pratique de la psychanalyse ne pouvait se réaliser sans parvenir à comprendre son propre inconscient, innova en expérimentant sur lui-même une méthode introspective appelée l’auto-analyse*, qui est à l’origine de la découverte de la psychanalyse par son auteur. Mais, constatant les limites de l’analyse appliquée à soi-même basée sur l’interprétation* de ses propres rêves, Freud préconisa, sous l’impulsion de l’école de Zurich et de l’Institut de Berlin,  que tout futur analyste suive une analyse didactique chez un psychanalyste qualifié. En effet, il constate rapidement que l’on ne peut pratiquer l’analyse sur d’autres personnes qu’après avoir accéder à l’investigation de son propre inconscient, et que pour ce faire, l’auto-analyse* si elle est indispensable, n’est pas suffisante et que seule une analyse didactique est réellement formatrice.
Ferenczi est le premier à adhérer fermement à cette règle qui devient pour lui la deuxième règle essentielle de la pratique psychanalytique : il est persuadé qu’une analyse didactique doit être plus approfondie qu’une analyse clinique tant la responsabilité est grande de gérer les souffrances d’autrui.
Cette nouvelle méthode, différente de l’analyse thérapeutique destinée aux patients, avait pour but de mettre l’élève analyste en relation avec ses processus internes inconscients. Ferenczi pensait que l’analyse didactique constituait la seconde règle fondamentale* de la psychanalyse, car pour mieux maîtriser le contre-transfert* relatif à ses futurs patients, l’analyste doit se connaître parfaitement. De plus, Freud insista aussi sur le fait qu’un analyste authentique devait subir une analyse en continu (l’analyse interminable) et  accepter de se soumettre tous les cinq ans à une nouvelle tranche d’analyse pour approfondir son travail personnel.
Quant à Lacan, il fut mis au ban de l’Association Psychanalytique Mondiale car l’extrême brièveté de certaines séances et les liens qu’il entretenait avec certains patients étaient incompatibles avec la déontologie de l’analyste didacticien. De nos jours, toute la communauté psychanalytique freudienne s’accorde à reconnaître que l’analyse didactique est un préalable obligatoire à l’exercice de la psychanalyse, même si des critiques provenant de dissidents lacaniens et d’ autres scissionnistes remettent en cause la nécessité de l’analyse didactique.

L’analyse didactique désigne la poursuite d’une analyse personnelle dans le but de pouvoir exercer la psychanalyse.Elle a été introduite par Jung, et elle est devenue, depuis, une condition nécessaire pour occuper la position du psychanalyste. Lacan a refusé de poser une distinction entre une analyse didactique et non didactique. Selon lui, chaque analyse portée à terme est une analyse didactique ; on peut parler d’analyse didactique seulement après-coup, lorsqu’elle se dénoue.

Anagogique


ANAGOGIQUE, adj.
A.− Relatif à l'anagogie.
1. PHILOS., THÉOL. MYSTIQUE. Correspond au sens A 1 du subst. Contemplation anagogique.
P. plaisant. :
1. La recherche philosophique se poursuit normalement par la rencontre fortuite mais anagogique du même être accompagné de sa réplique inessentielle et couturière, laquelle lui conseille nouménalement de transposer sur le plan de l'entendement le concept de bouton de pardessus situé sociologiquement trop bas.
R. Queneau, Exercices de style, 1947, p. 90.
2. EXÉGÈSE. Correspond au sens A 2 du subst. Interprétation anagogique, sens anagogique.
B.− PSYCHANAL. Sens anagogique :
2. C'est Herbert Silberer (...), un psychanalyste de pure orthodoxie freudienne, qui parla le premier du sens anagogique. Il émit l'hypothèse que l'interprétation psychanalytique (...) n'épuisait pas tout le contenu d'un rêve. À côté d'elle il y a place aussi pour une signification anagogique, qui révèle des tendances d'ordre éthique et un finalisme d'une haute valeur morale ou sociale.
M. Choisy, Qu'est-ce que la psychanalyse? 1950, p. 157.
Prononc. : [anagɔʒik].
Étymol. ET HIST. − 1. 1375 théol. « qui a rapport à l'anagogie » (Oresme, Livre du Ciel et du Monde, 202c15-202d1 ds Mediœval Studies V, 297 : Et en ceste maniere ou sens que les docteurs appellent anagogique); 1470 (Le Livre de la discipline d'amour divine, f. 141b, éd. 1537 ds R. Et. Rab. IX, 300 : Troys sens de la saincte et divine escripture : comme tropologique ou moral, allegorique ou spirituel, anagogique ou supernaturel et divin); p. ext. 1re moitié xvie s. « subtil » (Scaliger, Lett. 81 ds DG : Discoureurs sophistes et anagogiques); 2. 1950 psychanal., supra.Empr. au lat. chrét. anagogicus, attesté au sens 1 par St Jérôme, Is. 1, 1 ds Blaise 1954 : anagogicus sensus; formé sur l'adv. gr. ἀναγωγικω̃ς « en un sens spirituel », Grég. de Nazianze, 2, 645 ds Bailly.
STAT. − Fréq. abs. litt. : 2.
BBG. − Bél. 1957. − Bénac 1956. − Bible 1912. − Dheilly 1964. − Foi t. 1 1968. − Foulq.-St-Jean 1962. − Lal. 1968. − Lapl.-Pont. 1967. − March. 1970. − Piéron 1963.

Clinophilie


   La clinophilie est le fait de rester au lit, la journée, allongé, pendant des heures, tout en étant éveillé. C'est un trouble d'origine psychologique parfois trouvé dans la dépression ou certaines formes de schizophrénie. Il faut faire attention à ne pas confondre ce trouble avec une vrai hypersomnie puisque dans cette dernière les patients dorment réellement et très profondémment alors que dans la clinophilie on ne retrouve pas objectivement ce long temps de sommeil que les patients peuvent décrire. Dans la clinophilie si les patients se plaignent de trop dormir c'est surtout un choix de leur part et non pas un défaut physiologique d'un système d'éveil - sommeil comme dans les cas de l'hypersomnie idiopathique ou de la narcolepsie.

Citations :

Paresse: habitude prise de se reposer avant la fatigue.
[ Journal, 22 mai 1906 ]
Jules Renard

Anaclitique


PSYCHANAL. Qui résulte de la privation des soins maternels pendant la première année :
1. L'adjectif anaclitique (...) a été introduit dans la littérature psychanalytique de langue anglaise et repris par des traducteurs français pour rendre le génitif Anlehnungs− dans des expressions telles que Anlehnungstypus der Objektwahl (traduit généralement par « type anaclitique de choix d'objet »).
Lapl.-Pont. 1967.
Dépression anaclitique. Arrêt de développement survenant pendant la première année de la vie chez l'enfant séparé de sa mère, après six mois de relation normale avec cette dernière :
2. ... ce qui manque aux enfants privés de leur mère dans la dépression anaclitique étudiée par Spitz et par Bowlby, ce sont sans doute la présence, les caresses et le ronron des paroles, mais ce sont aussi ces mille jeux auxquels se plaît le nourrisson.
Jeux et sports, 1968, p. 124.
Situation anaclitique. Situation de carence affective maternelle d'un enfant placé dans une crèche ou hospitalisé et entraînant une dépression anaclitique. (Attesté ds Lar. encyclop. Suppl. 1968 et ds March. 1970).
Étymol. ET HIST. − 1953 empl. adj. dépression anaclitique (R.-A. Spitz, La prem. année de la vie de l'enfant, P.U.F., p. 121 ds Lapl.-Pont. 1967, p. 24 : Spitz considère la structure dynamique de la dépression anaclitique comme foncièrement différente de la dépression chez l'adulte).
Empr. à l'angl. anaclitic attesté ds le même emploi chez Spitz en 1946 (The psycho-analytic Study of the Child, I.U.P., New York, II, 1946, 313-42 ds Lapl.-Pont. 1967, p. 24), du gr. ἀνακλίνω attesté au sens de « incliner en arrière, déposer » dep. l'Illiade (4, 113 ds Bailly) et au sens de « replier sur soi-même » dep. l'Odyssée (22, 156 ibid.).
BBG. − Lapl.-Pont. 1967. − March. 1970. − Moor 1966. − Piéron 1963.


Syndrome dépressif précoce, survenant chez un nourrisson séparé de sa mère (ou de la personne ayant la fonction maternelle), dans les premiers mois de sa vie. Actuellement, ce terme désigne le plus souvent une relation particulière à l'autre (l'autre étant absolument nécessaire à l'équilibre mental de la personne, c'est-à-dire qu'il y a dépendance à l'autre).
La dépression anaclitique est présente, plus tard, dans de nombreux cas de pathologies états limites, avec oscillation entre dépression et agressivité. Chez l'adulte, elle peut être mortifère, voire meurtrière si l'autre (estimé "vital") est défaillant.

Symptômes :
- Attitude de soumission passive et permanente à l'autre.

Traitement :
Chez le nourrisson, il s'agit d'assurer une présence permanente du même objet maternel. C'est un travail tant avec le nourrisson qu'avec la personne ayant la fonction maternelle.
Dans le cadre des pathologies états limites (ou border line), ce sera une psychothérapie.

Selon Renée Spitz, la dépression anaclitique est la dernière phase traversée par un enfant avant l'âge d'un an, lorsqu'il est séparé de sa mère régulièrement ou sur une longue durée.
Ce syndrome se caractérise par l'amimie, la perte du sourire, le retrait affectif, le mutisme et la perte d'appétit et un retard psychomoteur global. Bien que réversible, la dépression anaclitique est une dépression grave, pouvant aboutir, si le contact affectif avec la mère ou un substitut, ne revient pas, à un hospitalisme, une carence affective grave et quasi-irréversible. 

La dépression anaclitique, suite :
Décrite par Spitz, il s'agit d'un ensemble de symptômes (pleurs suivi d'un retrait social, insomnie, perte de poids, déclin du quotient de développement) qui survient lorsque l'enfant a été séparé de sa mère (entre le sixième et le huitième mois) avec laquelle il entretenait une bonne relation. Ce trouble est transitoire et disparaît si la mère ou une autre personne aimante est présentée à l'enfant moins de trois mois après la séparation. Cependant, si ce n'est pas le cas, on assiste à l'aggravation de l'état du bébé
Liliane Fainsilber

Freud y décrit deux choix d’objets possibles : le choix d’objet narcissique et anaclitique.
Dans la forme anaclitique, c’est un choix d’objet dit par étayage, c’est à dire qu’on choisit les objets qui nous ont été favorables, favorables à notre survie. Il en donne deux exemples : la femme qui nourrit, l’homme qui protège.
Ce qu’on appelle la relation anaclitique, là où elle a son intérêt, c’est à dire au niveau de sa persistance chez l’adulte, est toujours conçue comme une sorte de pure et simple survivance, prolongation de ce qu’on appelle une position infantile.

Jacques Lacan, psychanalyste, La relation d’objet , 19 déc. 1956

"... La position devient anaclitique en tant que c’est de lui, du phallus dont il est désormais le maître, le représentant, le dépositaire, c’est en tant que la femme dépend de lui que la position est anaclitique. La relation de dépendance s’établit pour autant que s’identifiant à l’autre, au partenaire objectal, il est indispensable à ce partenaire, que c’est lui qui la satisfait, et lui seul parce qu’il est en principe le seul dépositaire de cet objet qui est l’objet du désir de la mère. C’est en fonction d’un achèvement de la position oedipienne que le sujet se trouve dans la position que nous pouvons qualifier d’optima dans une certaine perspective par rapport à l’objet retrouvé qui sera le successeur de l’objet maternel primitif, et par rapport auquel il deviendra lui, l’objet indispensable, et que se sachant indispensable, une partie de la vie érotique précisément des sujets qui participent de ce versant libidinal soit tout entière condi-tionnée par le besoin une fois expérimenté et assumé de l’autre, de la femme maternelle comme ayant besoin en lui de trouver son objet qui est l’objet phallique.
Voilà ce qui fait l’essence de la relation anaclitique en tant qu’opposée à la relation narcissique.

Joyce McDOUGALL

Le rôle économique de la sexualité déviante n’est pas négligeable, surtout en ce qui concerne le concept de sexualité addictive. Freud, en insistant sur le fait que les objets liés aux besoins, les objets d’auto-conservation, sont fixes alors que les objets du désir sont à découvrir et à construire, démontra que les pulsions sexuelles dérivent sur un mode anaclitique des besoins d’auto-conservation et qu’elles doivent de ce fait se détacher progressivement de l’objet originel réel afin d’atteindre à la satisfaction autoérotique avant de parvenir au choix d’objet futur. Autrement dit, l’acte érotique primordial n’est pas de se nourrir au sein mais de sucer son pouce (Freud, 1905). D’où on peut déduire la notion suivante : aussi longtemps que la sexualité d’un adulte fonctionne comme une activité anaclitique, elle est par là-même inéluctablement liée à un objet du monde externe qui est détaché des introjects fondamentaux (peut-être s’agit-il des objects introjectés vécus manquants, endommagés ou dangereux). A part l’incapacité de s’auto-assurer les fonctions paternelles et maternelles, une telle organisation peut rendre inopérante toute tentative de créer ou de maintenir des relations sexuelles stables liées au sentiment d’amour. Il s’ensuit que la sexualité du sujet risque d’être déviante et (ou) addictive. Ainsi à la notion des néosexualités j’ajouterai celle de néobesoins où l’objet sexuel (en tant qu’objet partiel ou pratique érotique) est recherché sur le mode anaclitique et poursuivi sans relâche. Il peut s’agir d’un recours à des objets inanimés ou à des sujets traités comme objets inanimés et fréquemment interchangeables.

Non 24h sleep wake syndrom


Ce terme signifie que la personne ne possède pas de rythme veille sommeil de 24h. Le rythme peut être plus long ou plus court ce qui va induire un décalage du rythme au fur et à mesure des jours. Ce décalage de rythme sera accompagné parallèlement du décalage du rythme de la sécretion de mélatonine et de celui de la température interne. La personne va avoir un rythme veille sommeil comme celui qu'elle aurait sans aucune influence extérieure, par exemple isolée dans une grotte.
Ce syndrome va entrainer des difficultés à initier le sommeil ou à le terminer (donc au réveil). Mais comme le cycle variera continuellement la personne pourra se sentir bien quelques jours, avoir des difficultés a se réveiller un moment puis avoir des difficultés a rester éveillé le soir.
L'apparition moyenne se fait vers 20 ans. Les personnes aveugles sont plus souvent touchées par ce syndrome puisque les yeux sont le récepteur de la lumière permettant de réguler le cycle veille sommeil sur les 24 heures du jour. Mais, dans une récente étude, il n'a pas été retrouvé d'anormaités ophtalmologiques particulières en dehors de la myopie.

Sexsomnies ou SleepSex


Sleepsex, sexsomnia, activités sexuelles nocturnes... lorsque l'homme (et la femme) ont une activité sexuelle (de forme très variée) alors qu'ils dorment...
... c'est une expérience non ordinaire mais qui peut être bénéfique ou apporter des ennuis...

Je vais commencer cette partie par la partie tout a fait normale concernant le sexe et le sommeil.

   L'homme possède une particularité lié au sommeil paradoxal (le sommeil où l'on rêve le plus) qui est l'érection. En effet un homme normal va être en érection quelques dizaines de minutes toutes les 90 minutes environ. Cela ne veut pas dire qu'il rêve de sexe (même si les partisans de Freud pourraient dire le contraire) mais tout simplement qu'il rêve puisque ce sommeil paradoxal est caractérisé par une activité cérébrale intense, une atonie musculaire, des mouvements périodiques des yeux et l'érection chez l'homme.
   C'est donc naturellement que nous allons aborder les rêves mouillés (wet dreams) où éjaculation nocturne. C'est un phénomène courant qui commence à la puberté. A vrai dire je ne sais pas encore bien ce que c'est : 2 hypothèses pour moi. Soit il s'agit d'une éjaculation nocturne spontanée liée à la puberté et à la mise en place de ce processus (trop sensible peut être), soit une éjaculation nocturne provoquée... ce que nous verrons plus loin!
   Nous voici donc maintenant dans le vif du sujet avec le sexe et ses problèmes. Tout d'abord il faut savoir qu'il existe un très grand nombre d'activités sexuelles nocturnes spontanées. Cela va du "bruit de type sexuelle", en passant par la somniloquie sexuelle : parler de sexe en dormant. Mais il arrive aussi que le corps se mette en activité lui aussi : caresses, mouvements rythmiques de certaines zones, voir même la vrai masturbation (chez l'homme ET chez la femme). Cela va loin en effet d'où l'hypothèse sur les éjaculations nocturnes spontanées qui ne seraient pas si spontanées que ça!!!
   Mais cela ne concerne qu'une personne alors que dans un lit on est parfois 2, d'où la rubrique suivante :

Relation sexuelle nocturne (en dormant!).

   Et bien oui il existe des cas de femmes rapportant avoir régulièrement des rapports sexuels avec leur mari alors qu'il dort. Dort il vraiment? Oui pour plusieurs raisons : il ne répond pas, il est différent, les yeux bizarres et il peut ronfler en ayant cette activité sexuelle!!! Et comme on sait que le sexe est une des activités les plus diversifiés, c'est le cas éveillé ou non! Certains hommes (la nuit, en dormant profondément) vont commencer a caresser leur femme, a faire des attouchements, voir débuter un coït mais plus étrange ils peuvent également donner : cunnilingus. Ainsi cette activité nocturne peut apporter du plaisir a son conjoint. Dans ce cas l'homme va avoir un comportement différent (techniques et positions différentes...) et généralement un langage plus cru et direct (le sexe animal?) ce qui peut le conduire a obliger sa femme à lui faire une fellation. Bien sur je rappelle que cette pathologie est retrouvée aussi chez les femmes qui peuvent profiter du sommeil paradoxal de leur mari (érection physiologique) : qui a dit qu'une femme ne pouvait pas violer un homme!
   Maintenant de plus graves problèmes sont liés à cette activité lorsque la personne dort dans son lit, seul, mais avec de la famille ou des colocataires ou des amis. En effet il semble que le jugement soit éteint dans ce cas et que ce soit sa petite amie, une vrai amie sans ambigüité ou sa sœur ne va rien changer. Si c'est le moment de l'activité sexuelle nocturne alors la personne (homme ou femme) peut se lever et aller voir une autre personne et commencer son activité. Généralement cela ne se passe pas bien et la personne très surprise va s'énerver ce qui pourra réveiller l'assaillant. Mais lorsque la personne dit qu'elle ne comprend pas ce qu'elle faisait la, la victime pourra toujours porter plainte pour viol! Les ennuis commencent alors puisque la personne n'est pas du tout consciente et qu'elle ne contrôle rien, elle est totalement innocente (mais cela devra être prouvé). Mais si le viol peut porter sur une personne dans sa maison cela peut aussi avoir lieu à l'extérieur, avec des étrangers et alors les ennuis sont assurés. imaginez qu'un épisode se passe dans une chambre d'hôtel, au camping... Et malheureusement cela peut aussi arriver lors d'une sieste diurne : quelle sera la conséquence d'une telle activité lors d'une sieste en après midi sur la plage?
   Une question vient a l'esprit : si la personne ne fait pas de différence entre son conjoint et son ami(e), va-t-elle faire une différence entre un homme et une femme? La réponse est non puisqu'il est rapporté des cas de personnes hétérosexuels ayant eu des activités de ce type homosexuel et hétérosexuel. Et si les animaux pouvaient parler, que diraient-ils?
   Il est donc évident que certains cas de viols sanctionnés légalement (prison) puissent avoir été commis dans un tel état.  La personne est donc totalement innocente. Ce sera à la médecine du sommeil de prouver ou non cela. Ceci dit cela ne doit pas concerner la majorité des cas. Il est donc important selon moi de connaitre tout ceci puisque vous pouvez être confronté à ce genre de situation, ne serait-ce que lorsque l'on vous en parlera aux informations, il faudra connaitre certains éléments avant de pouvoir juger!

Mais quelle est la cause?

   Il y a deux causes de ces activités : un comportement de type somnambule où la personne n'a généralement aucun souvenir de ce qui est arrivé. La deuxième cause est une activité épileptique nocturne provoquant ces comportements sexuels et qui seront en mémoire la plupart des cas.

Traitement:

   Faire l'amour avant de s'endormir ne change pas les choses puisque cela arrive quand même durant la nuit.
Le traitement du somnambulisme ou de l'épilepsie conduit souvent à l'arrêt immédiat de ses comportements.

Conséquences?

   Elles peuvent être graves avec des sanctions à tort! Mais cela peut aussi entrainer des problèmes physiques et psychologiques pour la ou les personne(s) qui le subisse(nt), et d'autres incidents en tout genre. Mais le plus grave est psychologiquement : avoir été abusé pendant son sommeil par son ami en qui on avait confiance. Et de l'autre coté : se faire accuser de viol à tort : Suis-je fou? Mais les conséquences peuvent aussi être positives : prise de plaisir pour le ou la partenaire et le responsable en cas d'épilepsie nocturne (car aucun souvenir ni plaisir pour le coté somnambule).
Pour terminer je vous laisse méditer sur cette situation réelle rapportée par un partenaire de lit.
"Je me réveille et qu'elle n'est pas ma surprise quand je vois mon petit ami en train de me faire l'amour sauvagement! Puis soudainement il s'arrête (et se réveille) pour me dire : "Mais qu'est-ce que tu es en train de me faire" alors que c'est lui qui a tout fait !!!"

Trouble sexuel dans la maladie de Kleine-Levin. 

   Dans cette maladie lors des phases d'hypersomnie, il existe frequemment (et surtout chez les garcons) des cas d'hypersexualité. Ici ce n'est pas une activité nocturne, mais lors de l'éveil et sans vraiment que la personne le contrôle. C'est à dire qu'il a été couramment rapporté par les infirmières que ces patients leur faisaient des avances, qu'ils se masturbaient très fréquemment et même en public ; il y a même des cas de brulure du penis par hypermasturbation. De plus il y a aussi eu, chez des garcons, des cas d'avances sexuelles vers des hommes alors que les patients étaient et sont toujours hétérosexuels. Il y a donc une perte totale de l'inhibition du comportement sexuel puisque même leur langage devient plus grossier et obscène en publique. 

Priapisme nocturne douloureux


Le priapisme nocturne douloureux est un trouble du sommeil puisque celui ci a lieu pendant le sommeil du patient. Une personne souffrant de priapisme nocturne douloureux va se réveiller plusieurs fois la nuit avec une érection intense et douloureuse. Le traitement fait appel à des béta bloquants.

Résumé d'un poster du congrés de sommeil francais 2009
Priapisme nocturne douloureux
ABOUDA M. N CHARFI R.
Service de pneumologie Hopital des Forces de sécurité, la Marsa, Tunisie.
Les troubles sexuels font partie de la classification des pathologies du sommeil. Le priapisme nocturne douloureux est une forme obscure de parasomnie très handicapante survenant au cours du sommeil paradoxal. Nous rapportons le cas d'un patient agé de 62 ans qui présente depuis plus de 10 ans une somnolence diurne avec notion d'érection nocturne douloureuse. Dans ses antécédents on retrouve la notion de traitement par CPAP en 2004 pour syndrome d'apnées du sommeil. Le patient a abandonné la CPAP au bout de 6 mois devant la non amélioration de la somnolence et la diminution des troubles respiratoires suite à l'amaigrissement de 10 kilogrammes. Le patient a consulté en urologie ou le diagnostique d'adénome de la prostate a été retenu et le patient a été mis sous tamsulosine. En 2006 le patient a consulté en psychiatrie ou un traitement par IRS a été initié. L'évolution a été marquée par la diminution franche du nombre de priapismes nocturnes avec amélioration de la qualité du sommeil. Mais devant la perte de ses performances sexuelles le patient a décidé d'arrêter le traitement. Le patient nous consulte en 2008 pour plus de 5 épisodes de priapisme douloureux nocturne occasionnant des réveils. Ces douleurs périnales disparaissent au bout de quelques minutes ou à la marche. Une polysomnographie pratiquée met en évidence 4 épisodes d'éveils prolongés avec priapisme douloureux dont trois en sommeil paradoxal. Le patient a été mis sous béta bloquant le soir de facon discontinue avec bonne évolution clinique. Les patients présentant un priapisme nocturne douloureux consultent plus souvent en urologie.

Enurésie


L'énurésie (pipi au lit) est un problème retrouvé chez tous les enfants mais qui disparait plus ou moins rapidement. Fréquence de l'énurésie pour les enfants de 3 à 5 ans : 14% ; pour les enfants de 5 à 8 ans : 4 % et 1% pour les enfants de 8 à 11ans. Cela devient gênant quand l'enfant grandi et continue a mouiller son lit. On parle d'énurésie à partir de 4 ou 5 ans et souvent un traitement est entreprit vers 5 à 6 ans.
 
    C'est un trouble du comportement mictionnel: la miction est active, complète mais se fait pendant le sommeil de manière inconsciente et involontaire. Il faut d'abord écarter les maladies liées a l'appareil urinaire.

Rythmies du sommeil


    Ce sont des mouvements de balancement de la tête durant le sommeil. Cela peut survenir a l'endormissement ou durant la nuit. Généralement chez l'enfant et cela disparait avec l'âge. Cette pathologie peut être grave si les mouvements sont amples à cause du risque de coups au niveau de la tête. Dans ce cas il faut s'assurer que la tête ne puisse se cogner contre aucun élément.
 

Alfred Adler : biographie (en anglais)


Alfred Adler by Sophia de Vries


Alfred Adler's theory in relationship to religion


Alfred Adler par lui-même (en anglais)


Bruno Bettelheim : autobiographie ( en anglais)


Brune Bettelheim : biographie (en anglais)