vendredi 31 décembre 2010

Pourquoi certains rêvent-ils et d'autres, non ?

Pourquoi certains rêvent-ils et d'autres, non ?
      Tout le monde rêve. Le problème, c'est de s'en souvenir ! Une capacité bien injustement répartie : si 10% des gens interrogés disent se rappeler un rêve chaque matin ou presque, le même nombre avoue ne jamais y parvenir. La moyenne se situe autour de deux fois par semaine, mais se répartit curieusement entre ceux qui rêvent plutôt en semaine et d'autres, plutôt le week-end.
      Plusieurs chercheurs ont observé que les femmes se rappellent plus de rêves que les hommes, tant en laboratoire (réveil après sommeil paradoxal) qu'à la maison (tenue d'un carnet de rêve). Après deux études pour expliquer cette différence, le psychologue allemand Michael Schredl suggère qu'elle tiendrait à l'attitude plus ouverte des femmes envers la vie imaginaire et les rêves. Car plus on leur accorde de l'importance, plus on est susceptible de s'en souvenir. C'est la seule conclusion sur laquelle les chercheurs s'entendent, après une multitude d'enquêtes contradictoires ou peu probantes, portant sur les habitudes de vie, les caractéristiques du sommeil, la personnalité, la mémoire, les capacités mentales. Avec ce dernier constat : plus un rêve est " saillant " (vivant, émotionnellement intense, important), plus il a de chances d'être rapporté. Mais il semble aussi - toujours le doute, avec le rêve ! - que les études ont sous-estimé jusqu'à présent l'importance des circonstances du réveil : un réveil lent et progressif permettrait de se rappeler des rêves plus facilement qu’un lever brusque et immédiat.

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