jeudi 10 février 2011

Des cauchemars ? De mauvais rêves ?


Ce titre peut sembler étrange, voire une contradiction absolue. Pourquoi quelqu’un voudrait-il faire des cauchemars ou des rêves d’anxiété? N’est-ce pas au contraire ce dont on souhaite se débarrasser? Ou peut-être avez-vous, comme certaines personnes, réussi très tôt à complètement bloquer vos cauchemars et vos rêves récurrents de façon à ce qu’ils ne vous incommodent plus. C’est précisément pour contrer cette façon regrettable de percevoir les cauchemars comme de « mauvaises » choses à éviter que cet article a été écrit et qu’il porte ce titre.
Même si cela ne semble pas évident, le fait est que la majorité des cauchemars et presque tous les rêves récurrents rendent un service incommensurable au rêveur. Si nous les bloquons, nous nous privons probablement de leur effet bénéfique immédiat ou encore, si nous nous en souvenons, mais les ignorons, nous pouvons rater le message vital qu’ils tentent de nous transmettre sur notre vie.
Presque tout le monde a déjà eu un ou plusieurs rêves contenant de l’anxiété ou une peur très nette. Pour certains, les rêves déplaisants ou les cauchemars surviennent à répétition. Pour d’autres, le contenu du rêve peut changer, mais le thème reste le même. Parmi les thèmes universels les plus communs, il peut y avoir des scènes où le rêveur est en train de tomber, où il est poursuivi ou attaqué, où il est en retard ou n’est pas prêt pour une présentation ou un examen, où il se voit pris à fonctionner au ralenti, où il est incapable de bouger ou de crier, où il est nu dans un endroit public… Ce genre d’expérience déplaisante est généralement associé au fait que le rêveur n’avance pas dans la reconnaissance et la résolution de certains conflits dans sa vie.
Bien qu'il ait été scientifiquement prouvé que nous rêvons toutes les nuits, la peur des cauchemars ou toute autre anxiété ou fausse croyance par rapport aux rêves et à l'inconscient peut empêcher le rappel de rêve. On peut remédier à cela en acquerrant des connaissances sur la nature des rêves et en reconnaissant que les cauchemars, comme un médicament amer mais nécessaire, permettent la guérison personnelle à travers une décharge émotionnelle très nécessaire. Souvent, ils nous préviennent des habitudes de comportement ou des déséquilibres psychologiques actuels auxquels nous devons prêter attention si nous voulons que de tels rêves déplaisants ne se répètent ou ne s'aggravent pas. Quelques fois, ces déséquilibres ou habitudes problématiques se résolvent alors que le rêve s’infiltre dans la pensée éveillée, sans nous en rendre compte, nous y répondons et faisons des changements dans notre vie. Par contre, si nous bloquons, nions ou ignorons trop longtemps ces messages provenant du subconscient, ce dernier parle "plus fort" en introduisant des événements y étant reliés lors de nos heures d'éveil afin de capter notre attention. Ces « cauchemars de jour » apparaissent sous forme de maladies, d’accidents, de difficultés relationnelles ou d’autres circonstances personnelles fâcheuses, lesquelles nous forcent d’emblée à composer avec le problème en question. Il est intéressant de noter que ces événements présentent souvent des thèmes qui se répètent, comme, par exemple, des styles et/ou problèmes de relationnels récurrents.
Le psychologue Ernest Rossi a avancé qu’une des fonctions importantes du processus onirique (i.e. rêver) est l’intégration, c’est-à-dire combiner des structures psychologiques distinctes en une personnalité plus équilibrée et plus complète.
Le célèbre psychologue Carl Jung a observé que les facettes de notre personnalité que nous jugeons négativement, sciemment ou non, s’en détachent et sont fréquemment projetées vers l’extérieur en rêve, prenant la forme d’agresseurs, de diables, de monstres, d’animaux intimidants ou d’événements naturels (ex : raz-de-marée), etc. Jung fait référence à ces figures symboliques en les désignant comme « l’ombre ». Que nous devenions conscients des éléments de notre ombre grâce à nos cauchemars ou à nos « cauchemars de jour », le fait d’accepter à nouveau ces facettes jugées et rejetées constitue le message et la récompense attendue par le rêve.
Ainsi, nous sommes vraiment chanceux de faire ces cauchemars puisqu’ils font figure, pour la psyché, de thérapie naturelle de «baisse de pression » interne. Ils sont ce qu’on pourrait considérer comme un premier remède si nous écoutons le précieux message qu’ils nous transmettent, si nous essayons de le comprendre et si nous agissons en conséquence. L’objectif final de stopper les cauchemars et les rêves récurrents demeure, mais il s’agit surtout de les faire évoluer vers des scénarios plus bénéfiques et non de les bloquer, les ignorer ou de nier leur existence.

Résoudre les cauchemars

            Heureusement, il existe des traitements pour les cauchemars qui n’impliquent pas de prise de médicaments et dont l’efficacité est remarquable. Parmi les techniques les plus utiles, on retrouve la répétition de rêve, la lucidité onirique, l’imagerie guidée et des thérapies comme la gestalt, la psychosynthèse, le focusing et d’autres méthodes similaires.
            La recherche actuelle portant sur l’approche des rêves lucides (dans lesquels l’individu se rend compte, durant son rêve, qu’il est en train de rêver et acquiert donc un certain niveau de contrôle) est menée par des médecins au Laboratoire des rêves et des cauchemars de l’hôpital Sacré-Cœur de Montréal. Cette approche est exposée dans le rêve de cette femme:
« Après avoir fait plusieurs cauchemars récurrents dans lesquels j’étais poursuivie par un personnage terrifiant, j’ai appris la technique des rêves lucides et j’ai ensuite eu le rêve suivant : « Je suis dans une poursuite automobile absolument frénétique et le poursuivant est juste derrière moi. Tournant brusquement dans un stationnement, je me précipite hors de la voiture et me mets à courir alors qu’il me suit d’encore plus près. La scène m’apparaît soudainement très familière et je me rends compte que je suis en train de rêver, même si tout cela semblait plus vrai que jamais. Faisant appel à tout mon courage, je me retourne pour faire face à celui qui me poursuit, me répétant qu’il ne s’agit que d’un rêve. Toujours terrifiée, je lui crie « Tu ne peux pas me faire de mal! ». Il s’arrête, surpris. Pour la première fois, je vois ses beaux yeux tendres. « Te faire du mal? », dit-il. « Je ne veux pas te faire de mal. Je te poursuis depuis tout ce temps pour te dire que je t’aime! » En disant cela, il me tend les mains et, alors que je les prends, il se dissout en moi. Je me réveille pleine d’énergie et me sentant bien pendant plusieurs jours. » Ce qui est important, c’est non seulement que le cauchemar ne revient plus, mais que je me trouve beaucoup plus apte à faire face à des situations déplaisantes au travail et dans ma vie personnelle. Dans la même ligne d’idées que ce que j’ai appris dans mon rêve, je suis plus en mesure de tenir bon et d’exprimer ce que je ressens quand c’est approprié et nécessaire, alors qu’avant j’évitais ou m’enfuyais généralement de situations déplaisantes. » (M.R., San José, CA).

Suggestions pour les cauchemars ou les rêves récurrents communs

Il a souvent été démontré que divers thèmes de cauchemars et de rêves récurrents sont relativement universels, même partagés par diverses cultures, et que de telles situations peuvent être transformées en expériences positives, voire plaisantes. Le secret d’une telle évolution réside dans un changement de perspective, souvent accompagné d’une nouvelle réponse émotionnelle face à la situation, comme, par exemple, avoir une attitude réceptive, curieuse et exploratrice qui remplace la réaction de peur ou de jugement présente au départ (comme dans l’exemple de rêve présenté plus haut). Lorsque ce type de rêves est relié à des événements profondément traumatisants de la vie éveillée, comme des abus, la guerre, la mort, etc., l’évolution du rêve vers une forme plus positive peut clairement prendre plus de temps et demander plus d’attention et de concentration à l’éveil.
Bien qu’il n’y ait aucune règle infaillible qui dicte ce sur quoi un rêve doit porter, une bonne règle empirique pourrait être de revivre le sentiment ressenti dans le rêve et essayer de trouver où cette même sensation se manifeste dans notre vie éveillée (le contexte du rêve y fait souvent allusion, mais plutôt de façon métaphorique). C’est la règle de la logique associative: le rêve est relié à notre vie, et quelquefois à notre passé, par le sentiment spécifique retrouvé dans le rêve.
Je n’ai pas l’intention de fournir un dictionnaire onirique absolu (puisque les rêveurs et leurs expériences en lien avec des symboles spécifiques sont si uniques). Non plus, je n’ai pas l’illusion d’être en mesure de prescrire des solutions ou des remèdes instantanés, bien qu’un nombre important d’individus aient été grandement aidés et éclairés en apprenant des choses sur les thèmes universels de cauchemars et de rêves d’anxiété auxquels ils faisaient également face. Voici certains des thèmes les plus communs (avec des exemples ayant un résultat positif pour chacun des scénarios) et des suggestions quant à ce que à quoi le rêveur pourrait prêter attention dans sa vie d’éveil:
-         poursuite ou attaque : le poursuivant représente généralement un aspect de notre ombre jugé négatif donc, une version exagérée d’une partie reniée ou inhibée de notre propre personnalité, partie qu’il nous serait bénéfique d’intégrer et d’exprimer de façon appropriée. (résultat idéal : tenir bon, faire face et dialoguer avec notre poursuivant et, finalement, acceptation et inclusion).
-         tomber : est-ce que je me sens lourd, non soutenu ou préoccupé par quelque chose? Comment puis-je me sentir plus libre, plus léger? Aussi, dois-je me trouver plus de racines? (résultat idéal : flotter ou voler, se sentir en sécurité, atterrir).
-         voiture hors contrôle : la vie est-elle trop intense, hors de mon contrôle? Comment pourrais-je ralentir, agir plus paisiblement et « apprécier la promenade »? (résultat idéal : bien conduire dans les limites de vitesse, marcher paisiblement).
-         ne pas être prêt(e) pour, être en retard, ou rater un examen : est-il possible que je ne me sente pas prêt(e) pour un événement imminent? Est-ce que je manque de confiance en mes performances? Est-ce que je m’inquiète sans raison ou ai-je besoin de plus de préparation pour me sentir confiant(e) et faire un bon travail? (résultat idéal : se sentir sûr(e) de soi, bien remplir ses fonctions, compléter ses projets avec confiance).
-         être pris(e) à fonctionner au ralenti, être incapable de bouger ou de faire quelque bruit que ce soit : dans quelle sphère de ma vie ai-je l’impression d’être pris(e), comme si j’étais incapable d’arriver où que ce soit ou que j’étais incapable d’exprimer ce que je ressens véritablement? Que puis-je faire pour changer cela? (résultat idéal : relaxation et acceptation et, finalement, passage à l’action et expression calme de soi).
-         avoir honte d’être nu en public, même si personne ne semble avoir remarqué ou n’en semble offusqué : dans quelle sphère de ma vie est-ce que je manque de confiance en moi, ai-je honte ou ai-je l’impression d’être incompétent? Ce genre de rêve ressort habituellement parce que les autres personnages du rêve semblent ne pas remarquer ce qui se passe, parce que nous sommes les seuls à nous percevoir de cette façon dans notre vie, perception généralement erronée. (résultat idéal : être confortable avec notre façon d’être, être confiant en nous-mêmes).
-         blessure personnelle, démembrement : quelle sphère de ma vie ai-je négligée (habituellement, il ne s’agit pas du corps physique), maltraitée ou oubliée, i.e., rejetée au lieu de m’en rappeler? (résultat idéal : guérison, santé excellent).
-         être prisonnier, enfermé : dans quelle sphère de ma vie est-ce que je me sens prisonnier? Comment pourrais-je m’ouvrir à de nouvelles perspectives et explorer de nouvelles façons d’agir? (résultat idéal : s’échapper, explorer).
-         se noyer, être menacé par des raz-de-marée ou des inondations : suis-je en train de bloquer, de nier ou d’être envahi par mes émotions? Comment pourrais-je mieux comprendre, accepter et ressentir ces émotions, lesquelles comprennent souvent un sentiment de vulnérabilité? (résultat idéal: nager, faire du surf, respirer sous l'eau).
-         voir un bébé, un singe, un lapin ou un petit animal sans ressource, abandonné ou en train de pleurer: est-ce que j'ai pris soin de "l'enfant en moi'"? Peut-être ai-je besoin de rire plus, de jouer à l'extérieur, d'exprimer ma créativité, d'être plus spontané ou de profiter de plus de chaleur ou d'intimité personnelle? (résultat idéal: prendre soin du bébé ou de l'animal, jouer, s'amuser tout simplement).

Prémonitions et rêves avertisseurs

Bien qu'ils symbolisent généralement certains procédés psychologiques, quelques rêves et cauchemars (surtout ceux qui nous choquent et qui sont très clairs) ont pour but de nous guider ou de prévenir de façon pratique pour éviter une situation imminente qui n’est pas plaisante. Par exemple, si vous rêviez que les freins de votre voiture ne fonctionnent plus, il pourrait être utile de considérer la possibilité que vous ayez de la difficulté à "ralentir votre propre rythme" dans la vie de tous les jours; il pourrait toutefois être également sage de vérifier l'état véritable de vos freins d'automobile dans la vie éveillée.
Il est certain que tous les rêves précognitifs n’annoncent pas des événements fâcheux, mais, lorsque c’est le cas, de tels cauchemars ou rêves anxieux nous préviennent des tendances comportementales, des lignes de conduite ou des décisions présentes qui peuvent bientôt nous nuir si nous ne les changeons pas. Ce rêve de Dr William Dement, un professeur de l’Université Stanford, pionnier dans le domaine de la recherche sur le sommeil, expose bien ce point:
« Il y a quelques années, j’étais un grand fumeur de cigarettes; je pouvais fumer jusqu’à deux paquets par jour. Puis, une nuit, j’ai fait un rêve extraordinairement vif et réaliste dans lequel j’étais atteint d’un cancer inopérable des poumons. Je me rappelle, comme si c’était hier, être en train de regarder l’ombre menaçante sur ma radiographie pulmonaire et me rendre compte que le poumon droit entier était atteint. J’ai ressenti l’angoisse incroyable de savoir que ma vie allait bientôt se terminer, que je ne verrais jamais grandir mes enfants et que tout ceci ne serait pas arrivé si j’avais arrêté de fumer lorsque je venais d’apprendre le potentiel cancérigène des cigarettes. Je n’oublierai jamais la surprise, la joie et le soulagement extrême ressentis a mon éveil. Je sentais que je renaissais. Il n’est pas nécessaire d’ajouter que cette expérience fut suffisante pour entraîner l’arrêt immédiat de mon habitude de fumer. »
Les rêves semblent, d’une certaine façon, avoir accès à de l’information allant au-delà des sens physiques, tant en termes géographiques que temporels. La façon dont cela est possible constitue une question extrêmement intéressante tant pour l’individu ayant de telles expériences que pour la communauté scientifique en général, au sein de laquelle, très souvent, une approche investigatrice purement objective fait rater des indices de grande valeur concernant la nature de la réalité étudiée, particulièrement lorsqu’il s’agit du domaine des expériences subjectives comme les rêves. Ma perspective est que l’état de conscience d’où provient l’expérience onirique n’est pas le même que l’état physique éveillé « normal » (lequel varie énormément d’ailleurs). Ainsi, les perceptions nous parvenant d’un tel état proviennent d’un cadre dépassant notre cadre physique (il est en de même pour la méditation et, même, les rêveries et les états profonds de créativité). Par conséquent, leur provenance dépasse notre cadre normal d’espace et de temps. Il n’est donc pas surprenant, voire assez ordinaire (particulièrement avec les rêves), de pouvoir avoir accès, par le biais d’une faculté autre que celle de nos cinq sens physiques, à de l’information qui, dans le monde physique, est future ou qui date de longtemps, de telles informations nous étant inaccessibles en termes de distance physique, ou parce qu’elles sont connues seulement par d’autres personnes.
L’évêque catholique Joseph Lanyl a rêvé à l’assassinat de l’archiduc d’Autriche, François-Ferdinand de Hasbourg. Il a en vain tenté de rejoindre l’archiduc pour le prévenir de cet assassinat, lequel est survenu le 28 juin, 1914 à Sarajevo (événement ayant provoqué la première guerre mondiale).
Quelques jours avant son assassinat, le président américain, Abraham Lincoln, qui portait une attention particulière à ses rêves, a rêvé que son propre corps était étendu dans une pièce de la Maison Blanche.
Un jour avant le naufrage du Titanic, une femme à bord du célèbre bateau a rêvé à l’horrible événement qui devait se produire le lendemain. Elle en a fait part à son mari qui s’est moqué de ses inquiétudes et a ignoré ses supplications. Toutefois, ce rêve a tellement affecté cette dame qu’elle s’était secrètement préparée la nuit et avait fait en sorte que ses enfants dorment dans des vêtements chauds de façon à être prêts lorsque le moment arriverait. Pendant la nuit, lorsque le bateau a heurté l’iceberg, elle et ses enfants ont réussi à s’échapper et être sauvés. Son mari a malheureusement péri dans le naufrage du bateau.
Le fait qu’il est possible de connaître les événements futurs ne fait pas seulement encourager l’incrédulité des sceptiques, mais aussi effraie souvent les personnes faisant de tels rêves précognitifs. De telles expériences sont assez communes; il est donc dommage que les gens en aient peur parce que l'écoute et la cultivation de tels rêves peut être un atout bénéfique, comme un talent naturel pour la musique, l’écriture ou la danse, et parce qu’elle peut devenir un don utile se développant autant pour le bien du rêveur que pour ceux qui l’entourent. La prémonition de ce rêveur le montre bien :
« J’ai fait un rêve dans lequel l’œil de mon père saignait abondamment à cause d’un accident impliquant la machine avec laquelle il travaillait et je savais qu’il avait perdu son œil. Lorsque je me suis réveillé, j’ai appelé mes parents immédiatement et j’ai demandé à mon père ce qu’il planifiait faire pendant la journée. Il m’a dit qu’il allait travailler dans son atelier avec sa perceuse et sa scie circulaire. En entendant cela, je lui ai fortement recommandé et lui ai finalement fait promettre de porter des lunettes de sûreté lorsqu’il allait travailler. Puis, j’ai parlé à ma mère, lui ai raconté le rêve et l’ai convaincue de surveiller mon père de près. Ce soir-là, mon père m’a appelé, ne pouvant y croire, pour me dire qu’un morceau de bois avait été propulsé de la scie directement vers son œil et avait brisé les lunettes de sûreté. Il était très reconnaissant et a admis que c’était vraiment un miracle que son œil n’ait pas été touché. » (S. B., Montréal, Québec).
Ainsi, au lieu de vous souhaiter de beaux rêves, comme vous l’avez souvent entendu auparavant, je vais plus loin, en ayant votre meilleur intérêt en tête, et vous souhaite d’agréables cauchemars.

Comment trouver le meilleur remède contre l'insomnie ?



Des recherches sont menées pour trouver un remède contre l'insomnie qui n'aurait pas d'autres impacts sur la santé. En effet, le premier souci des patients se concentrent sur les effets secondaires que pourraient présenter le traitement contre l'insomnie.

Quel remède contre les manifestations de l'insomnie ?

La question qui se pose souvent chez les personnes concernées par les troubles du sommeil est « comment trouver le meilleur remède contre l'insomnie ? » L'insomnie se manifeste par une mauvaise qualité et une insuffisance du sommeil, qui provoquent des effets néfastes sur les activités quotidiennes. Elle engendre une impression permanente de fatigue, entraînant une diminution de la performance, un trouble de mémoire, des difficultés à se concentrer et une humeur agressive et irritable. Chacun est à la recherche du meilleur remède efficace et rapide pour combattre et soigner l'insomnie.

Remède contre l'insomnie : mode d'emploi

Généralement, le patient opte pour un remède contre l'insomnie rapide et pense directement à la prise d'un somnifère avant le coucher. La prise d'un médicament ne doit pas se faire sans la prescription du médecin. Sur une période prolongée, le patient risque d'en être dépendant et connaîtra des difficultés lors du sevrage. Ce genre de traitement doit être suivi et se faire sur une période aussi courte que possible, avec un dosage minimum. L'arrêt ne doit pas se faire de manière brutale, mais d'une façon progressive. Une bonne hygiène de sommeil est un remède en soi et se base sur la méthode de relaxation, la mise en place d'un bon environnement et d'une bonne habitude de vie, favorisant l'amélioration des conditions du sommeil. Le respect d'un planning concernant les horaires du sommeil et du réveil et le maintien d'une atmosphère calme avec une température de 18° Celsius favorisent également une bonne nuit de sommeil. Pour trouver le bon remède contre l'insomnie, il suffit parfois de peu de chose.

La thérapie combinée comme remède contre l'insomnie

Le meilleur remède contre l'insomnie est donc une fusion du traitement médicamenteux, mais à très petite dose, de manière à pouvoir s'en défaire facilement et de bonnes habitudes à instaurer. Avec une ambiance et une atmosphère qui favorisent le sommeil et une petite dose de somnifère, le patient a de grandes chances de connaître une nuit de sommeil calme et réparatrice. Il existe également les plantes médicinales pour lutter contre les troubles d'endormissement, comme la valériane en tisane, en gélule ou en comprimé, la tisane de camomille, de tilleul, de passiflore, de mélisse, de houblon, de verveine ou de fleur d'oranger. Une association de ces trois types de traitements serait probablement un bon remède contre l'insomnie, mais il est conseillé de consulter un spécialiste avant de commencer ce genre de traitement.