jeudi 19 mai 2011

Epreuve de réalité



  Epreuve de réalité : « Processus, postulé par Freud, permettant au sujet de distinguer les stimuli provenant du monde extérieur des stimuli internes, et de prévenir la confusion possible entre ce que le sujet perçoit et ce qu’il ne fait que se représenter, confusion qui serait au principe de l’hallucination » ( J. Laplanche, J.B. Pontalis, Vocabulaire de la psychanalyse, 5° éd. revue, Paris : P.U.F., 1976, p. 138).
 « La fonction de jugement doit pour l’essentiel aboutir à deux décisions. Elle doit prononcer qu’une propriété est ou n’est pas à une chose, et elle doit concéder ou contester à une représentation l’existence dans la réalité » ( S. Freud, Die Verneinung, trad. Franç. J. Laplanche, la négation ( 1985) in Résultats, Idées, Problèmes, T. II, pp. 135-139, Paris : P.U.F. ).
Processus hypothétique posé par S. Freud et grâce auquel l'image souvenir d'un objet cause d'une expérience de satisfaction est distinguée d'une perception d'un objet nouveau, leur confusion risquant d'engendrer une hallucination.

Capacité de faire la distinction entre les images mentales et les PERCEPTS externes, entre les FANTASMES et la RÉALITÉ externe, de corriger des impressions subjectives en se référant aux faits externes. D'après la THÉORIE CLASSIQUE, le petit enfant n'est pas capable de faire l'épreuve de la réalité. Les DÉLIRES et les HALLUCINATIONS qui surviennent dans la PSYCHOSE sont par définition des faillites de l'épreuve de réalité.


ÉPREUVE DE RÉALITÉ ET JEU