Le ronflement est produit par le battement du voile du palais trop long sur la paroi postérieure du pharynx.
Souvent sujet de plaisanterie, il n'empêche que le ronflement peut être extrêmement gênant pour l'entourage et, par ailleurs, il risque d'avoir des conséquences extrêmement néfastes sur la santé.
Très souvent, le ronflement provoque des apnées, c'est-à-dire des arrêts respiratoires, qui peuvent durer 30 à 40 secondes avec toutes les conséquences que cela peut avoir sur l'oxygénation du cerveau et du coeur en particulier, des réveils nocturnes fréquents, des maux de tête et une fatigue matinale souvent associée à des somnolences diurnes.
Parfois il peut provoquer une hypertension artérielle, une insuffisance coronarienne, voire des infarctus cérébraux.
Des facteurs adjuvants augmentent ce ronflement, ce sont l'obésité, l'abus de tabac, de grosses amygdales.
En dehors du sommeil, en position ventale, il n'y a d'autre solution dans les cas extrêmes, que la chirurgie qui consiste à réduire la longueur excessive du voile du palais.
Il est nécessaire de faire un bilan très soigneux pré-opératoire pour enlever juste ce qui est nécessaire, ni trop, ni trop peu.
Trop, risque de provoquer par la suite des fausses routes de déglutition, pas assez, le ronflement ne sera pas suspendu.
Cela peut être fait sous anesthésie locale et les suites opératoires sont en général très simples.
Il existe une nouvelle technique : la vaporisation au laser CO2 ; après une prémédication on pulvérise progressivement la muqueuse des piliers postérieurs, le voile du palais de chaque côté de la luette.
5 ou 6 séances à trois semaines d'intervalle sont nécessaires.
L'amélioration du ronflement se fait progressivement.
Il ne semble pas exister de complications hemorragiques en particulier, avec cette technique.
Par ailleurs, on note une franche amélioration de la fatigue, des céphalées matinales et la somnolence diurne disparaît peu à peu.
Un nouveau médicament homéopathique, le Homéoronflex, guérirait et tout au moins améliorerait la situation d'une proportion notable de ronfleurs.
(voir le mensuel PREVENTION SANTE n° 107 août 1990) .
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