mardi 11 janvier 2011

Rêve et sommeil normal


SOMMEIL NORMAL (PHYSIOLOGIE)

Pendant le sommeil profond, appelé également sommeil lent profond, la tension artérielle, la fréquence respiratoire et le tonus musulaire sont diminués. L'activité onirique (rêve) est présente, mais très difficile à mémoriser. Le sommeil lent profond est impliqué dans la récupération physique : c'est le sommeil réparateur.

C'est pendant la phase de sommeil lent profond que l'HORMONE DE CROISSANCE et la prolactine sont sécrétées. Le sommeil lent profond prédomine en début de nuit.

Pendant le sommeil paradoxal, la tension artérielle augmente, la fréquence respiratoire devient irrégulière avec de nombreuses apnées (arrêts respiratoires), l'atonie musculaire est totale (tonus effondré) . Le sommeil paradoxal prédomine en fin de nuit.

Le sommeil paradoxal aurait une fonction de consolidation de la mémoire, de maturation du système nerveux central, et correspondrait à l'activité onirique (rêve) . Son rôle serait important dans la sécrétion du cortisol, des synthèses protéiques, de la stabilisation des membranes des neurones et de la reprogrammation des comportements instinctifs.

Le sommeil paradoxal est appelé ainsi parce qu'il existe un paradoxe entre le fait que ce sommeil soit le plus éloigné de la vie relationnelle (éveil), qu'il demande une stimulation plus grande pour obtenir le réveil et que par ailleurs il se traduise par une totale relaxation musculaire et un maximum d'insensibilité aux excitations extérieures, alors qu'une activité cérébrale proche de l'état de veille se manifeste.

Le sommeil paradoxal ne dépasse pas le quart de la durée totale du sommeil. Les phases de sommeil paradoxal se produisent toutes les heures et demie environ. Pendant ce temps, les globes oculaires sont le siège de mouvements rapides, la respiration est irrégulière et haletante. Le sommeil paradoxal est le sommeil du rêve.

Chacun sait que certaines personnes dorment beaucoup, d'autres beaucoup moins : ce sont des longs ou des courts dormeurs. Cependant, dans tous les cas, le sommeil lent profond reste constant dans la quantité totale de sommeil, la différence se faisant sur la quantité de sommeil paradoxal.

Dans certaines dépressions, le sommeil paradoxal est modifié : il apparaît plus tôt dans la nuit.

Lors de réveils nocturnes fréquents, la durée du sommeil est diminuée mais le sommeil paradoxal est peu perturbé et prédomine toujours en fin de nuit.

Il faut signaler qu'en plus du sommeil lent profond et du sommeil paradoxal, existent des périodes intermédiaires qui ne peuvent être classées ni dans le sommeil lent profond, ni dans le sommeil paradoxal.

Enfin, un point intéressant doit être noté : chez l'enfant, avant l'âge de 3 mois, les alternances veille-sommeil se font toutes les 45 minutes environ, sans distinction entre la nuit et le jour. Puis, peu à peu, le sommeil de jour diminue et le sommeil de nuit augmente. Cependant, le sommeil lent profond diminue pendant le jour mais augmente la nuit. Au contraire, le sommeil paradoxal n'est pas modifié la nuit mais diminue le jour. Vers 4 ans le cycle jour-nuit est établi.

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