La sieste de bébé, jusqu'à quel âge ?

En attendant son premier anniversaire...
Le premier mois, pas de souci : à condition qu'ils digèrent bien, la plupart des bébés dorment entre 18 et 20h par jour. C'est simple : ils se réveillent pour manger ! Vers 3 mois, Bébé commence à faire de vraies petites nuits (6 à 8h) et la journée se partage alors en de longues siestes régulières entrecoupées d'une à deux heures de jeux et babillage.

De 4 à 12 mois, Bébé aura à peu près le même rythme : 3 à 4 siestes quotidiennes lui permettront de récupérer : une après le biberon du matin (1h30 environ, pour finir sa nuit !), une autre éventuelle en fin de matinée (30 à 40 min, qui disparaîtra vite), une grande juste après le déjeuner (2 à 3h) et une autre en fin d'après-midi (1h environ) qui permettra d'aborder la soirée dans le calme.

Vous avez un doute ? Observez votre enfant : il baille, "chougne" plus que d'habitude, s'énerve même dans vos bras ? C'est qu'il est temps pour lui de retrouver ceux de Morphée.


Quand les nuits s'allongent…
… les siestes raccourcissent ! Vers 1 an, l'horaire et le nombre de siestes peut varier d'un enfant à l'autre. En fait, tout dépend de ses nuits. Si votre bébé fait de très bonnes nuits (jusqu'à 12h pour les parents les plus chanceux), il y a de fortes chances que le nombre de siestes se divise par deux. Alors que les petits dormeurs auront encore besoin de 2 siestes par jour (matin et après-midi) jusqu'à 18 mois. En général, les deux premières à "sauter" sont les deux petites : celle de fin de matinée et de fin d'après-midi.

Passé ce stade, tous les enfants, avec plus ou moins de facilité, ne font plus qu'une grande sieste par jour (souvent l'après-midi) et ce, jusque vers 4 ou 5 ans. Un temps de repos à maintenir tant que votre enfant vous le réclame. Et ne vous imaginez pas qu'en le supprimant, vous faciliterez le coucher du soir ! C'est tout le contraire. Plus bébé est fatigué, moins il trouve son sommeil rapidement. En tout cas, après 7 ans, votre enfant ne dormira plus du tout la journée !



Par Charlotte Mink