Et si c'était un syndrome d'apnées du sommeil ?
Ronfler la nuit et somnoler la journée peut révéler un syndrome d'apnées du sommeil (SAS). Ce serait le cas de 5 à 7% de la population. Pourtant, seules 400.000 personnes sont traitées. Autrement dit, une large proportion de sujets victimes d'apnées du sommeil ne sont pas diagnostiqués et n'ont donc pas conscience des conséquences encourues. Certes, les apnées du sommeil augmentent le risque de certaines maladies et d'accidents cardiovasculaires, mais également la fatigue et la somnolence pendant la journée. Résultat : le risque d'accidents de la vie courante est augmenté, notamment les accidents professionnels et les accidents de la route.
À quoi correspond exactement un syndrome d'apnées du sommeil (SAS) ?
Les apnées du sommeil correspondent à de multiples et brefs arrêts respiratoires pendant le sommeil. Souvent, après chaque arrêt respiratoire, la reprise de la respiration est bruyante et à l'origine d'une sorte de ronflement. Les arrêts peuvent se reproduire 30 à 500 fois par nuit et durer entre 60 et 90 secondes. Leur origine est un relâchement des muscles qui contrôlent la langue et le voile du palais et qui ne permettent plus de maintenir les voies aériennes supérieures ouvertes.
Et vous, êtes-vous victime d'un syndrome d'apnées du sommeil (SAS) ? Risquez-vous un accident causé par un excès de somnolence ? Faites ce test avant de prendre le volant !
En cas de risque de somnolence diurne, nous vous recommandons de consulter votre médecin avant de partir. Et le cas échéant, préférez passer le volant à une personne sûre.
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