Se laisser aller dans les bras de Morphée ! L'homme s'y blottit chaque nuit pendant près de 8 heures, en moyenne. Plus du tiers de notre vie est consacrée à cette activité de repos : le sommeil. Chaque dormeur expérimente au cours de sa nuit des expériences incroyables aussi bien plaisantes, drôles, fantastiques que traumatisantes ou angoissantes. Plongez au cœur du monde des rêves !
Un schéma cyclique du sommeil
Depuis plus d'une soixantaine d'années, les scientifiques se penchent sur la question du sommeil, de ses bienfaits ainsi que de ses troubles. De nombreux neurophysiologistes ont étudié le mécanisme du sommeil pour comprendre son fonctionnement. L'utilisation de l'électroencéphalographie ou EEG chez l'homme par Hans Berger, psychiatre allemand, en 1929, va littéralement révolutionner l'univers de la neurophysiologie. Grâce à des électrodes disposées sur le cuir chevelu du patient, les chercheurs enregistrent l'activité électrique du cerveau qui se caractérisent par des ondes. Cette technique a permis de mettre au jour des pathologies telles que l'épilepsie, mais également d'œuvrer à la compréhension du sommeil et de son déroulement dès les années soixante.
Au cours de notre nuit, notre cerveau suit un schéma bien précis et répétitif. Quatre phases se suivent :
- l'endormissement est caractérisé par des ondes cérébrales alpha. Ces vagues suivent un rythme lent. Le cerveau passe en l'espace de dix minutes d'un état d'éveil à celui du sommeil où la conscience est moindre. Mais la vigilance est très présente. Le moindre bruit ou stimulus extérieur peut faire sortir le sujet de son état d'endormissement.
- Le sommeil léger s'affiche sur l'électroencéphalogramme sous forme d'ondes thêta. Elles sont beaucoup plus lentes que les précédentes et de haut voltage (grande amplitude).
- Le sommeil lent léger prend le relais sous forme d'ondes delta de grande amplitude.
- Le sommeil lent profond ponctue le cycle.
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