mardi 8 mars 2011

Dépression et sommeil


La dépression s'accompagne fréquemment de troubles du sommeil : parfois d'insomnie, parfois "d'hypersomnie". Mais dans le cas d'hypersomnie secondaire à la dépression il n'existe pas de vrai sommeil allongée, il s'agit soit de sommeil très léger et fragmenté, soit de clinophilie (la personne reste au lit en étant éveillé). C'est pourquoi lors d'une consultation avec un médecin du sommeil, le premier élement sera d'évaluer votre état psychologique afin de savoir s'il est possible ou non que ces problèmes soient liées à une dépression.
La dépression peut être classée en dépression majeur (melancholie) qui peut être saisonale (hiver) et qui peut comporter ou non des illusions (dépression psychotique). Les grandes caractéristiques sont une diminution de l'appétit, de l'interet et du plaisir ainsi qu'une incapacité à se décider, penser et se concentrer correctement; un sentiment d'inutilité... On retrouve frequemment des problèmes au niveau des ganglions de la base.
La présence de fatigue diurne et s'insomnie est courante chez ces patients.
La dépression peut également être de type bipolaire avec des phases maniaques de durée supérieure à 1 semaine séparées par des épisodes hypomaniaques. Dans cette pathologie on a parfois des symptomes d'hypersomnie avec une somnolence diurne et des difficultés au réveil mais seulement pendant les épisodes maniaques. Entre ces épisodes les patients dorment moins.
Les études du sommeil ont généralement portées sur l'ensemble des patients atteints de trouble de l'humeur où on peut trouver des problèmes cérébraux au niveau du cortex préfrontal et dans des régions régulant le sommeil. On retrouve frequemment comme résultat chez ces patients une augmentation du sommeil lent léger (stade 1 surtout), une diminution du sommeil lent profond et de la latence de sommeil paradoxal ainsi qu'une augmentation de la durée du sommeil paradoxal.

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