Freud, Lacan, Ferenczi, Winnicott et de nombreux autres, ont interrogé sans relâche la fonction de construction ou au contraire de destruction que l’angoisse encourage. A leur suite, nous explorerons les confins de l’angoisse que sont la peur, l’effroi, l’inquiétante étrangeté, la soudaineté des atteintes corporelles somatiques au cours de certaines maladies, les interminables anorexies et boulimies, les dépressions tenaces, les enclaves autistiques dans les névroses, les expériences de déshumanisation, le trouble des identités de genre. Le réel, dont l’angoisse est le signe, nous rappellerait s’il était besoin que tous les malaises de la vie psychique ne sauraient être réduits à une causalité qui, en désérotisant les racines psychiques du sujet, effacerait le potentiel de vérité et de violence que l’angoisse contient.
Chacun de nos rêves est le reflet de notre âme. Mohamed Chéguenni
mardi 8 mars 2011
Angoisse devant un danger réel
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