psychanal. Théorie cloacale. ,,Théorie sexuelle de l'enfant qui méconnaît la distinction du vagin et de l'anus : la femme ne posséderait qu'une cavité et qu'un orifice, confondu avec l'anus, par lequel naîtraient les enfants et se pratiquerait le coït`` (Lapl.-Pont. 1967). Synon. théorie du cloaque. − [klɔakal], plur. [-o]. − 1re attest. 1838 (Ac. Compl. 1842); de cloaque, suff. -al*. − Fréq. abs. littér. : 1.
Si la sexualité de l'adolescent est un sujet souvent abordé par les parents ou les éducateurs, leurs connaissances sur la sexualité infantile sont souvent plus floues. Certes, les théories de Freud, qui font une large place à la sexualité infantile, se sont couramment répandues grâce aux médias, à la presse ou aux ouvrages destinés au grand public. Mais, les parents, les éducateurs, ont bien souvent dans leur esprit, l'image d'un enfant idéal qui se présenterait sans sexualité. Comme si parler de sexualité infantile pouvait porter atteinte au mythe de l'innocence enfantine chantée par les poètes. Cette page a pour but d'apporter quelques éclaircissements sur ce sujet et de faire réfléchir tous ceux qui préfèrent avoir quelques idées sur la sexualité de leur progéniture plutôt que de n'en rien savoir ou de s'interroger sur le sexe des anges.
Tout d'abord, une mise au point s'avère indispensable. La sexualité infantile n'est pas de même nature que la sexualité de l'adolescent ou que celle de l'adulte. Elle s'oppose à la sexualité génitale qui, elle, se développe lorsque les organes génitaux sont arrivés à maturité et que peut s'exercer la fonction reproductrice.
C'est pour cela que toute relation a caractère sexuel entre un enfant et un adulte est traumatisante pour un enfant et peut occasionner de graves désordres psychiques. Si l'adulte abuseur est une personne ayant autorité sur l'enfant, cela ajoute encore à la gravité du dommage, car tous les repères de sécurité psychique, de confiance en l'adulte, qui sont les fondements de l'éducation, s'en trouvent bouleversés.
Rappelons les principaux stades du développement de la libido chez l'enfant selon Freud.
Pour Freud, la personnalité d'un individu s'appuie sur un soubassement essentiel qui s'organise dès la naissance autour de pulsions sexuelles qu'il désigne aussi par le terme "libido".
A chaque âge de la vie correspond une organisation dominante, ainsi Freud a établi une chronologie des stades de la libido, reprise ensuite par d'autres auteurs, mais il faut bien préciser que ces stades se chevauchent et coexistent tout au long du développement, les grandes organisations pré-génitales de l'enfance laissant ensuite la place à la sexualité adulte.
Le stade oral (de la naissance à deux ans)
Le plaisir de sucer, d'abord lié au besoin physiologique de se nourrir, devient le lieu d'une activité autoérotique qui constitue le premier mode de satisfaction sexuelle. Au plaisir de sucer, s'ajoutent au moment de l'apparition des dents, des fantasmes de morsure et de dévoration
Le stade oral est lié à la relation entre l'enfant et le sein maternel, à la fois bon et mauvais, source de satisfaction et de frustration. L'émergence d'une sexualité implique donc dès le départ, non seulement une fonction vitale mais aussi une relation à autrui. Il y a d'emblée une dimension objectale (l'objet, c'est le sein maternel) et hétéro-érotique (amour tourné vers l'autre) de la libido.
C'est donc la bouche qui est, pendant cette période, le lieu principal et la source privilégiée du plaisir, d'où le nom de stade oral pour qualifier ce stade.
Cette transformation de la bouche en zone érogène nous fournit un premier exemple du mécanisme fondamental de l'étayage. C'est en effet dans la mesure où la bouche accomplit une fonction nutritive primordiale pour la survie, qu'elle est le siège de stimulation qui vont aboutir à l'éveil d'un plaisir sexuel, lequel sera recherché ensuite pour lui-même.
Le stade anal (entre deux et quatre ans)
Ce stade se caractérise par une organisation de la libido placée sous le primat de la zone érogène anale. La relation d'objet est liée à la fonction de défécation sur les modes alternés de l'expulsion et de la rétention. Les fèces prennent alors une valeur symbolique (cadeau offert ou refusé à la mère). On voit s'affirmer le sadomasochisme en relation avec le développement de la maîtrise musculaire.
A ce stade aussi, la relation privilégiée à autrui intervient dans la centration de l'intérêt de l'entourage familial sur l'éducation à la propreté. L'enfant obtient, en utilisant la fonction naturelle de l'excrétion, des marques d'amour ou de réprobation de ses proches. L'intérêt porté à ce besoin physiologique, peut le mettre dans une position de toute-puissance, qu'il n'abandonnera pas toujours facilement.
Le stade phallique (entre quatre et six ans), l'Oedipe et la castration
La zone érogène se déplace dans ce stade vers la zone génitale. C'est une sorte de préfiguration de la sexualité définitive de l'adulte.
Au point de vue de la relation d'objet, le stade phallique se caractérise par la place qu'y prend le complexe d'Oedipe.
L'enfant va éprouver à l'égard de ses parents, alternativement, des désirs amoureux et hostiles. L'enfant découvre la différence des sexes et des sentiments ambivalents d'amour et de jalousie vont naître à l'égard de ses parents.
Le petit garçon va redouter la menace paternelle en réponse à ses fantasmes sexuels, il en résulte une angoisse de castration tandis que la petite fille ressent, selon Freud, l'absence de pénis comme un préjudice qu'elle cherche à nier, compenser ou réparer. Le désir d'avoir un enfant s'affirme chez la petite fille sous une forme fantasmée.
Mais l'interdit de l'inceste, commun à toutes les civilisations, va agir au plan symbolique. en tout état de causes, le petit garçon et la petite fille vont renoncer à séduire le parent du sexe opposé pour mieux s'identifier au parent du même sexe.
La période de latence (six à douze ans)
Pendant cette période, un long intermède s'instaure entre la culminance de l'Oedipe et la puberté.
Il ne s'agit pas d'une disparition de la libido mais d'une mise en veilleuse et d'un rejet dans l'inconscient sous l'effet du refoulement.
L'activité sexuelle n'est pas interrompue pour autant, elle fournit une réserve d'énergie qui est, détournée vers des buts autres que sexuels. Elle contribue à la formation des sentiments sociaux, au développement de mouvements de sublimations qui vont soutenir considérablement tous les efforts déployés pour acquérir les savoirs scolaires et culturels.
Durant cette période de latence, on assiste aussi à une systématisation du Surmoi, c'est-à-dire à une intériorisation de tous les interdits sociaux qui sont le fondement de notre morale, et de toute civilisation.
Voilà tracées à grands traits, les théories relatives à la sexualité infantile qui sont le plus couramment admises, à l'heure actuelle, par les psychanalystes.
Mais qu'en est-il des croyances de l'enfant, pendant cette période, au sujet de la sexualité des adultes ?
Les théories sexuelles infantiles sur la sexualité adulte
Les enfants développent une curiosité précoce, un désir de savoir, qui les pousse à s'interroger sur deux questions essentielles :
-la différence des sexes
-l'origine des enfants.
Freud, dans ce domaine aussi a été le premier à réfléchir sur les représentations des enfants, relatives à la sexualité. Il a constaté que les enfants construisent des théories particulières autour de ces questions dont il est bien difficile de les détourner.
Les jeunes enfants négligent la différence des sexes. Les garçons ont tendance à attribuer à tous les être humains un pénis. Cette croyance va de pair avec l'angoisse de castration lorsque le petit garçon est confronté , par l'observation des petites filles de son entourage, à la réalité.
La deuxième théorie concerne la naissance. L'ignorance du vagin (ou sa confusion avec le rectum), conduit l'enfant à se représenter le nouveau-né "évacué comme un excrément". Cette théorie cloacale de la naissance (calquée sur le modèle de la digestion des aliments) apporte aussi une solution quant à la question de la fécondation ; en effet, dans cette logique, l'origine des enfants peut être attribuée au fait d'ingérer quelque chose par la bouche.
En ce qui concerne la naissance, on peut rencontrer des explications, quand les jeunes enfants s'expriment à ce sujet, selon lesquelles les bébés naîtraient par le nombril ou par une ouverture pratiquée au niveau du ventre, explications qui restent proches de la théorie cloacale.
Quoiqu'il en soit, Freud explique que si les jeunes enfants croient que les bébés sont mis au monde par l'anus, l'homme peut aussi bien enfanter que la femme ; le petit garçon peut donc également forger le fantasme qu'il peut aussi faire des enfants.
La troisième des théories sexuelles infantiles décrites par Freud concerne une conception sadique du coït, le rapport sexuel est conçu, chez le jeune enfant, comme une action violente, comme une lutte, une agression du père contre la mère. L'enfant se forgerait cette représentations à partir de perceptions accidentelles, incomplètes qu'il aurait des rapports sexuels entre les parents, en référence aux expériences de lutte qu'il connaît dans les rapports avec d'autres enfants ; expériences d'où n'est pas absent un supplément d'excitation sexuelle.
Enfin Freud souligne la résistance des jeunes enfants à l'information sexuelle : en dépit des explications fournies par l'adulte, les enfants restent fixés aux propres théories qu'ils se sont forgés ; cette résistance étant à mettre au compte du refoulement.
Comme tout savoir, la construction du savoir sur la sexualité, l'origine des enfants, questions essentielles à notre condition humaine, se fait progressivement chez le jeune enfant.
Les éducateurs, les parents, soucieux de répondre aux demandes des enfants ou de les anticiper, doivent donc savoir rester modestes dans leurs objectifs.
Pour les aider, il existe de nombreux ouvrages à destination du jeune public, que l'enfant pourra découvrir sous le regard vigilant et bienveillant de l'adulte.
En tout état de causes, on peut penser que la qualité de la relation qui s'établit à ce moment-là, facilitera le dialogue ultérieur entre les parents et l'adolescent, lorsque ce dernier s'engagera dans sa vie sexuelle adulte.
Les théories sexuelles infantiles
"On peut aisément observer que la petite fille partage pleinement l'estimation de son frère; elle développe un grand intérêt pour cette partie du corps du petit garçon; mais Cet intérêt se voit aussitôt commandé par l'envie. La petite fille se sent désavantagée elle fait des tentatives pour uriner dans la position qui est permise au petit garçon du fait qu'il possède le grand pénis et quand elle réprime ce désir : j'aimerais mieux être un garçon nous savons à quel manque ce désir doit remédier.
Si l'enfant pouvait suivre ce que lui indique l'excitation du pénis il se rapprocherait un peu de la solution de son problème. Que l'enfant croisse dans le corps de la mère n'est manifestement pas une explication suffisante. Comment y entre-t-il ? Qu'est-ce qui déclenche son développement ? Que le père y soit pour quelque chose c'est vraisemblable; il dit bien que l'enfant est aussi son enfant.
D'un autre côté le pénis a aussi sans aucun doute sa part dans ces processus mystérieux il en témoigne par son excitation qui accompagne tout ce travail de pensée. A cette excitation sont liées des impulsions que l'enfant ne sait pas interpréter impulsions obscures à une action violente pénétrer casser percer des trous partout.
Mais quand l'enfant semble ainsi en bonne voie pour postuler l'existence du vagin et reconnaître dans une telle pénétration du pénis du père dans la mère cet acte par lequel l’enfant apparaît dans le corps de la mère c'est là que la recherche s'interrompt déconcertée : elle vient buter sur la théorie selon laquelle la mère possède un pénis comme l'homme et l'existence de la cavité qui reçoit le pénis demeure inconnue de l'enfant.
On admettra volontiers que l'insuccès de son effort de pensée facilite le rejet et l'oubli de celui-ci. Cette rumination intellectuelle et ce doute sont pourtant les prototypes de tout le travail de pensée ultérieur touchant la solution de problèmes et le premier échec a un effet paralysant pour toute la suite du temps.
L'ignorance du vagin fait aussi que la seconde des théories sexuelles ne peut être convaincante pour l'enfant. Si l'enfant croît dans le corps de la mère puis s'en trouve enlevé cela ne peut se produire que par un seul chemin l'orifice intestinal. L'enfant doit être évacué comme un excrément, une selle.
Quand, dans les années ultérieures, la même question fera l'objet de la réflexion solitaire, ou d'une conversation entre deux enfants, certaines informations peuvent bien prendre cours : l'enfant viendrait par le nombril qui s'ouvre ou bien le ventre serait fendu pour que l'enfant en soit extrait, comme cela arrive au loup dans le conte du petit chaperon rouge.
Ces théories sont exprimées ouvertement et on en garde plus tard un souvenir conscient; elles ne contiennent plus rien de choquant. Les mêmes enfants ont alors tout à fait oublié qu'ils croyaient dans les années antérieures à une autre théorie de la naissance à laquelle fait à présent obstacle le refoulement intervenu entre-temps, des composantes sexuelles anales.
A l'époque la selle était quelque chose dont on pouvait parler sans honte dans la chambre des enfants. l'enfant ne se tenait pas encore aussi éloigné de ses penchants coprophiliques constitutionnels; il n'y avait rien de dégradant à venir au monde comme un de ces tas de crotte que le dégoût n'avait pas encore proscrits. La théorie cloacale qui demeure valable pour tant d'animaux était la plus naturelle et la seule qui pût s’imposer à l'enfant comme étant vraisemblable.
Mais alors il n'y avait rien que de logique à ce que l'enfant refusât à la femme le douloureux privilège de l'enfantement. Si les enfants sont mis au monde par l'anus l'homme peut aussi bien enfanter que la femme. Le petit garçon peut donc également forger le fantasme qu'il fait lui-même des enfants sans que nous ayons besoin pour autant de lui imputer des penchants féminins. Il ne fait par là que manifester la présence encore active de son érotisme anal.
Si la théorie cloacale de la naissance subsiste dans la conscience pendant les années ultérieures de l'enfance, ce qui arrive parfois, elle apporte aussi avec elle une solution de la question portant sur l'origine des enfants solution qui assurément n'offre plus rien d'originaire.
Cela se passe comme dans le conte. On mange une certaine chose et cela vous fait avoir un enfant. La malade mentale redonne vie à cette théorie infantile de la naissance. Une maniaque par exemple va conduire le médecin en train de faire sa visite jusqu'à un petit tas de crotte qu'elle a déposé dans un coin de sa cellule et lui dire en riant : Voilà l'enfant que j'ai eu aujourd'hui.
La troisième des théories sexuelles typiques s'offre aux enfants quand à la faveur de quelque hasard domestique ils se trouvent être témoins des rapports sexuels de leurs parents rapports dont ils ne peuvent avoir d'ailleurs que des perceptions très incomplètes.
Quel qu'en soit le fragment qui s'offre alors à leur observation - positions respectives des deux personnes bruits ou telle circonstance annexe - ils en arrivent dans tous les cas à la même conception qu'on peut appeler une conception sadique du coït: ils y voient quelque chose que la partie la plus forte fait subir avec violence à la plus faible et ils le comparent surtout les garçons à une lutte comme celle dont ils ont l'expérience dans les rapports entre enfants et d'où n'est pas absent un supplément d'excitation sexuelle. Je n'ai pas pu établir que les enfants reconnaissaient dans l'observation de ce qui s'était passé entre les parents le fragment nécessaire à la solution du problème des enfants; plus souvent il apparaissait que cette relation était méconnue par les enfants, précisément en fonction du fait qu'ils avaient ainsi interprété l'acte amoureux comme un acte de violence.
Mais cette conception sadique du coït donne elle-même l'impression d'un retour de l'obscure impulsion à exercer une activité qui, au moment de la première réflexion sur l'énigme de l'origine des enfants, se rattachait à l'excitation du pénis. Il ne faut pas non plus écarter la possibilité que la toute première impulsion sadique, qui aurait presque fait deviner le coït, est elle-même intervenue sous l'influence des souvenirs les plus obscurs des rapports parentaux souvenirs pour lesquels l'enfant, alors qu'il partageait encore dans ses premières années la chambre à coucher des parents, avait reçu le matériel sans qu'à l'époque il lui donnât sa valeur.
La théorie sadique du coït qui ainsi isolée va égarer la recherche là où elle aurait pu apporter des confirmations est encore une fois l'expression d'une des composantes sexuelles innées qui peut être plus ou moins prononcée selon les enfants et c'est pourquoi elle est juste jusqu'à un certain point : elle devine en partie l'essence de l'acte sexuel et la « lutte des sexes qui le précède.
Il n'est pas rare non plus que l'enfant soit à même d'appuyer sa conception sur des perceptions accidentelles qu'il saisit pour une part correctement mais qu'il interprète pour une autre part de nouveau faussement et même à l'envers. De fait chez beaucoup de couples la femme répugne généralement à l'étreinte conjugale qui ne lui apporte aucun plaisir mais seulement le danger d'une nouvelle grossesse et il se peut que la mère fournisse ainsi à l'enfant qui est censé dormir (ou qui fait semblant de dormir), une impression qui ne peut vraiment être interprétée que comme une action de défense contre un acte de violence.
D'autres fois encore c'est l'ensemble du mariage qui offre à l'enfant attentif le spectacle d'une lutte permanente se manifestant dans des éclats de voix et des gestes hostiles; aussi l'enfant ne s'étonnera-t-il pas que cette lutte se poursuive aussi pendant la nuit et finalement soit conduite par les mêmes méthodes que celles dont il use habituellement dans ses rapports avec ses frères et sœurs ou ses camarades de jeu.
Si l'enfant découvre des taches de sang dans le lit ou sur le linge de sa mère, il y voit encore une confirmation de sa conception. C'est pour lui une preuve de ce que dans la nuit son père a commis une nouvelle agression contre la mère alors que nous interpréterons plus volontiers cette tache fraîche de sang comme l'indice d'une pause dans les rapports sexuels.
Bien des phénomènes autrement inexplicables d'horreur du sang chez les nerveux trouvent leur explication à la lumière de cette connexion. L'erreur de l'enfant recouvre de nouveau un fragment de vérité; en effet, dans une certaine situation bien connue, la tache de sang prend valeur de signe du rapport sexuel initial.
En relation moins étroite avec l'insoluble problème de savoir d'où viennent les enfants l'enfant se préoccupe d'une autre question: quels sont l'essence et le contenu de cet état que l'on appelle « être marié ; il y répond différemment selon la conjonction de perceptions fortuites fournies par les parents et de celles de ses propres pulsions qui sont encore marquées de plaisir. Mais ce qui est commun à toutes ces réponses c'est que l'enfant se promet de l'état d'être marié une satisfaction de plaisir et suppose qu'il n'y est plus question d'avoir honte. La conception que j'ai rencontrée le plus souvent veut qu' « on urine l'un devant l'autre »; une variante résonne comme si elle voulait apporter sur un mode symbolique plus de savoir l'homme urine dans le pot de la femme."
La poussée de savoir des enfants n’arrive pas de façon spontanée. Cette réflexion est animée par les pulsions égoïstes qui les dominent quand ils se trouvent en face de l’arrivée d’un nouvel enfant (ou de l’idée d’un nouvel enfant). Cette idée de partager tout ce que l’enfant possède avec le nouveau venu a pour effet d’éveiller la vie affective de l’enfant et d’aiguiser sa façon de penser. Il existe souvent une hostilité non dissimulée pour le nouveau venu. Sous l’influence de ses sentiments et de ses soucis, l’enfant va se poser la question : d’où viennent les enfants ?
Dans un premier temps l’enfant va demander une réponse à ses parents ou à la personne qui représente la source du savoir. La réponse souvent évasive peut donner lieu a une réprimande ou à une information à portée mythologique (comme le conte germanique de la cigogne)L’enfant n’est pas satisfait de cette réponse. Se sentant trompé et repoussé, il en vient à soupçonner un interdit, tel un secret que les adultes gardent pour eux.
Ceci est la première occasion d’un « conflit psychique ». La première dynamique de pensé, l’enfant a une préférence d’opinion de nature pulsionnel mais ceci n’est pas bien aux yeux des « grandes personnes », entre en opposition avec la deuxième dynamique, les opinions fondées sur l’autorité des adultes, mais qui ne leurs conviennent pas a eux.
La première dynamique va de pair avec le fait d’être un bon petit garçon et avec l’arrêt de la réflexion, ceci devient l’opinion consciente dominante. En parallèle les preuves qui viennent agrémenter l’opinion de l’enfant deviennent inconsciente, elles sont réprimées. C’est ainsi que selon Freud, le complexe nucléaire de la névrose se trouve constitué.
L’enfant est inhibé dans sa réflexion par une ignorance (de part sa croissance physiologique immature) et par de fausses théories que l’état de sa propre sexualité lui impose.
Ces fausses théories ont quelque chose de correct et de pertinent qui s’expliquent par le fait qu’elles trouvent leurs origine dans les composantes de la pulsions sexuel qui sont déjà a l’œuvre dans l’organisme de l’enfant. Ces théories ne sont pas arbitraire, elles sont créer par la nécessité de la constitution psycho-sexuel. C’est pourquoi ces théories sexuelles sont considérés comme typique.
L’enfant va se questionner autour de l’origine de la naissance de l’enfant. Il va porter des solution a ces questions en rapport avec les stade dans lequel il se trouve (stade oral, anal, phalique)
Les théories sexuelles
1°théorie Négligence des différence entre les sexesCette théories consiste à attribuer à tous les humains, y compris les êtres féminin, un pénis.
L’enfant a une incapacité à se représenter une personne sans cet élément essentiel. Pour le petit garçon, la fille a un pénis si petit qu’on ne le voit pas, mais qui grandira avec le temps.
Il existe une volonté des enfant a avoir tout ce que l’autre sexe possède (pénis, faire des enfant) sans perdre ce qu’il ont eux même.
Si cette représentation de la femme au pénis se fixe chez l’enfant, Freud pense que celui ci deviendra nécessairement homosexuel. La femme réel (sans attribut masculin) manquant de l’excitant sexuel essentiel, elle pourra devenir pour lui un objet d’aversion. En effet la femme réel sera perçu comme mutilées de par l’absence de pénis, elle évoquera donc la menace de castration.
La fillette développera un grand intérêt pour cette partie du corps du garçon. Elle se sent désavantagée, faisant des tentative pour uriner a la manière d’un garçon.
2° théorie La théorie cloacale
L’ignorance du vagin est l’une des cause de cette seconde fausses croyances.
Le bébé devrait être évacué du ventre de la mère comme une selle.
Des variantes peuvent être imaginer dans les années ultérieures :l’enfant serait extrait par le nombril. Le ventre pourrait aussi être fendu afin que le bébé en soit extrait.
Par cette théorie l’enfant peut forger le fantasme qu’il fait lui même des enfants. Ce fantasme montrera la présence encore active de son érotisme anal.
3° théorie La conception sadique du coït
La vision plus ou moins parcellaire d’un rapport sexuel va créer chez l’enfant une impression que le parti le plus fort fait subir avec violence au plus faible.
Cette conception sadique du coït donne elle même l’impression d’un retour de l’obscure impulsion à exercer une activité qui au moment de la première réflexion sur l’énigme de l’origine de l’enfant , se rattachait a l’excitation du pénis.
Les autres réflexions autour du thème de la sexualité
L’enfant se préoccupe d’une autre question : quels sont l’essence et le contenu de cet état que l’on appelle « être marié ».L’enfant se promet de l’état d’être marié une satisfaction de plaisir et suppose qu’il n’y est plus de question d’avoir honte. Des conception tel que :on urine devant l’autre sans honte ou on se montre mutuellement son derrière sont fréquente.Freud met l’accent sur le fait que les opinion infantiles sur la nature du mariage qui sont retenues par la mémoire consciente, ont une grande importance pour la symptomatologie d’une affection névrotique ultérieure.
Il existe d’autres théories fréquente dans le monde des enfants :
Théorie du baiser, par un baiser on a un enfant ( prédominance de la bouche comme zone érogène).
Théorie de la couvade, les deux parents prendrait part a la naissance.
En conclusion :
Les théories sexuelles infantiles sont normal et nécessaire dans la réflexion de l’enfant. Cette curiosité sexuelle va renforcer la pulsion du savoir, et le désir de connaissance. Ainsi en utilisant sa pulsion libidinal, l’enfant va orienté celle ci vers les connaissances, tels que les apprentissage scolaire.
Il faut que ces préoccupations soit suffisamment sortie de l’appareil psychique pour que l’enfant puisse débouché dans les apprentissages.
A la fin de la période oedipienne l’enfant renonce a cette non différence des sexes et aussi a la non différence des générations.
Qu’est ce que Freud entends par théories sexuelles infantiles et quels rôle leur attribue t’il dans le développement psychique de l’enfant ?
La poussée de savoir des enfants n’arrive pas de façon spontanée. Cette réflexion est animé par les pulsions égoïstes qui les dominent quand ils se trouvent en face de l’arrivé d’un nouvel enfant (ou de l’idée d’un nouvel enfant). Ainsi l’enfant va se questionner autour de l’origine de la naissance de l’enfant. Il va porter des solution a ces questions en rapport avec les stade dans lequel il se trouve (stade oral, anal, phallique). C’est ainsi qu’il va construire différentes théorie. Celle ci ne sont pas arbitraire, elles sont créer par la nécessité de la constitution psycho-sexuel. C’est pourquoi ces théories sont considérés comme typique. Tout les enfants sont donc selon Freud déjà passé par ces fausses croyances.1°théorie Négligence des différence entre les sexes
Cette théories consiste à attribuer à tous les humains, y compris les êtres féminin, un pénis.
L’enfant a une incapacité à se représenter une personne sans cet élément essentiel. Pour le petit garçon, la fille a un pénis si petit qu’on ne le voit pas, mais qui grandira avec le temps.
Il existe une volonté des enfant a avoir tout ce que l’autre sexe possède (pénis, faire des enfant) sans perdre ce qu’il ont eux même.
2° théorie La théorie cloacale
L’ignorance du vagin est l’une des cause de cette seconde fausses croyances.
Le bébé devrait être évacué du ventre de la mère comme une selle.
Par cette théorie l’enfant peut forger le fantasme qu’il fait lui même des enfants. Ce fantasme montrera la présence encore active de son érotisme anal.
3° théorie La conception sadique du coït
La vision plus ou moins parcellaire d’un rapport sexuel va créer chez l’enfant une impression que le parti le plus fort fait subir avec violence au plus faible.
Cette conception sadique du coït donne elle même l’impression d’un retour de l’obscure impulsion à exercer une activité qui au moment de la première réflexion sur l’énigme de l’origine de l’enfant , se rattachait a l’excitation du pénis.
En conclusion, les théories sexuelles infantiles sont normal et nécessaire dans la réflexion de l’enfant. Cette curiosité sexuelle va renforcer la pulsion du savoir, et le désir de connaissance. Ainsi en utilisant sa pulsion libidinal, l’enfant va orienté celle ci vers les connaissances, tels que les apprentissage scolaire.
Il faut que ces préoccupations soit suffisamment sortie de l’appareil psychique pour que l’enfant puisse débouché dans les apprentissages.
A la fin de la période oedipienne l’enfant renonce a cette non différence des sexes et aussi a la non différence des générations.
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