Le clivage de l'objet est une notion psychanalytique introduite par Mélanie Klein.
Mélanie Klein suppose comme premier objet d'amour du nourrisson le sein, objet partiel que l'enfant assimile symboliquement à la fois à sa mère et à la fois à son environnement.
Le sein se montrant tour à tour bon ou mauvais selon qu'il satisfait ou frustre le désir du bébé, il est clivé en un bon objet et un mauvais objet. Ceux-ci entreront alors de manière différenciée dans la dynamique de projection/introjection.
Le clivage de l'objet est ainsi un mécanisme psychique archaïque, prenant sa place dans les tout premiers temps de la vie psychique humaine, selon Mélanie Klein. Il serait la défense la plus primitive contre l'angoisse, essentiellement au cours de la position paranoïde-schizoïde, mais aussi à la position dépressive, visant alors l'objet total.
Pour Melanie Klein, bien que le clivage du moi soit pertinent il peut également y avoir clivage de l'objet. L'objet pulsionnel, comme la mère, est coupé en plusieurs parties : il y aura par exemple formation d'une mère maternante et d'une mère persécutrice :
- L'Objet visé par les pulsions (sein, Mère, lait) est divisé en deux parties, une bonne et une mauvaise.
- Le bon Objet est introjecté, le mauvais Objet est projeté à l'extérieur.
- Exemples de clivage :
1- Clivage entre le bon lait et le mauvais lait (sur lequel se construira plus tard la symbolique de l'élixir et du poison).
2- Clivage de la bonne Mère et de la mauvaise Mère (et plus tard la fée, la sorcière).
Abordé par Janet en 1889 d’une part, puis par Freud et Breuer en 1895 d’autre part, le clivage est une action de séparation, de division du moi, ou de l’objet, par deux réactions simultanées et opposées (l’une cherchant la satisfaction, l’autre tenant compte de la réalité), sous l’influence angoissante d’une menace, de façon à faire coexister les deux parties qui se méconnaissent sans formation de compromis possible.
Ce mécanisme permet donc de maîtriser l’angoisse et sert d’issue lors d’ambivalence conflictuelle.
le clivage du moi
Le clivage joue un rôle organisateur important (présent dès le début et tout au long de la vie psychique), cependant il peut présenter un caractère déstructurant et dangereux.
le clivage dit normal
En effet, le clivage permet de faire attention (capacité d’attention) à une émotion ou à la mettre de coté (capacité de discrimination) afin de pouvoir simplement penser, se forger un jugement.
Il autorise l’organisation des émotions, des sensations et des pensées ou encore des objets et ainsi l’accès aux processus d’intégration et de socialisation.
le clivage à caractère pathologique
Mais, poussé à l’extrême et utilisé fréquemment, il apparaît dans la névrose obsessionnelle, ainsi que dans la psychose et les perversions.
Il explique certaines actions démesurés où la folie cohabite la réalité (un ‘homme ordinaire’ qui étrangle plusieurs prostituées puis va se dénoncer dans l’espoir de faire cesser ses cauchemars au cour desquels il revoit les femmes, vivantes, fut étonné de son arrestation et n’estimais pas avoir commis quelque chose de grave.).
le clivage de l’objet
Le clivage de l’objet, introduit par M. Klein, est la séparation d’un objet en deux objets différents : un bon-objet et un mauvais-objet (une petite fille perturbée pendant son sommeille par une maman noire qui survient et la persécute répond à l’analyste, à savoir si l’enfant déteste ce personnage maléfique, que sa maman sait bien.).
On retrouve la notion de clivage dans des expressions populaires : « je sais bien… mais quand même… »
le clivage du moi
Le clivage joue un rôle organisateur important (présent dès le début et tout au long de la vie psychique), cependant il peut présenter un caractère déstructurant et dangereux.
le clivage dit normal
En effet, le clivage permet de faire attention (capacité d’attention) à une émotion ou à la mettre de coté (capacité de discrimination) afin de pouvoir simplement penser, se forger un jugement.
Il autorise l’organisation des émotions, des sensations et des pensées ou encore des objets et ainsi l’accès aux processus d’intégration et de socialisation.
le clivage à caractère pathologique
Mais, poussé à l’extrême et utilisé fréquemment, il apparaît dans la névrose obsessionnelle, ainsi que dans la psychose et les perversions.
Il explique certaines actions démesurés où la folie cohabite la réalité (un ‘homme ordinaire’ qui étrangle plusieurs prostituées puis va se dénoncer dans l’espoir de faire cesser ses cauchemars au cour desquels il revoit les femmes, vivantes, fut étonné de son arrestation et n’estimais pas avoir commis quelque chose de grave.).
le clivage de l’objet
Le clivage de l’objet, introduit par M. Klein, est la séparation d’un objet en deux objets différents : un bon-objet et un mauvais-objet (une petite fille perturbée pendant son sommeille par une maman noire qui survient et la persécute répond à l’analyste, à savoir si l’enfant déteste ce personnage maléfique, que sa maman sait bien.).
On retrouve la notion de clivage dans des expressions populaires : « je sais bien… mais quand même… »
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