samedi 15 janvier 2011

Bien dormir, la clé pour ne pas grossir

 


Le sommeil est indispensable au bon fonctionnement de notre cerveau, mais aussi de tout notre organisme. Les données s'accumulent concernant le lien entre le manque de sommeil et l'obésité, mais aussi avec le diabète et les maladies cardiovasculaires. Un bon sommeil semble plus que jamais essentiel !

Diabète, maladie cardiovasculaire, hypertension, obésité ? Et si c'était lié à un mauvais sommeil, à un sommeil insuffisant ?

Les effets du manque de sommeil sont bien connus : somnolence durant la journée, diminution des performances scolaires ou professionnelles, altération de la qualité de vie, dépression, augmentation du risque d'accident, etc. Mais aujourd'hui, de nouvelles preuves s'accumulent, montrant que la dette de sommeil peut aussi se répercuter défavorablement sur le métabolisme et sur la fonction cardiovasculaire. Après analyse de toutes les études publiées sur ce sujet, une dizaine d'entre elles ressortent et apportent des données très convaincantes. Voici les principaux résultats en faveur du lien entre le sommeil et les maladies chroniques.

Temps de sommeil et obésité

La réduction du temps de sommeil est proportionnellement associée à l'obésité chez l'adulte. Chez l'enfant, cette relation est même observée pour de très faibles réductions du temps de sommeil. D'où l'hypothèse selon laquelle la diminution du temps de sommeil pour des raisons "sociétales" interviendrait dans l'épidémie d'obésité que l'on observe actuellement. Sommeil et diabète La diminution du sommeil est également liée au diabète : le risque de développer un diabète est accru chez les hommes qui dorment moins de 5 heures par nuit. Selon une autre étude, le risque de diabète est multiplié par deux en dessous de 4-5 heures de sommeil.

Hypertension chez ceux qui manquent de sommeil

Il existe davantage de personnes hypertendues parmi celles qui dorment moins de 6 heures, par rapport à celles qui font des nuits de 6-7 heures. Et ces dernières sont, elles aussi, davantage hypertendues par rapport aux sujets qui dorment 7 à 8 heures. Entre moins de 6 heures et 8 heures de sommeil, le risque de développer une hypertension est proportionnel au temps de sommeil.

Comment expliquer cette association entre sommeil et maladie chronique ?

Le mécanisme est encore loin d'être identifié. Mais de nombreuses variations ont été observées lorsque la durée de sommeil diminue : baisse du taux de leptine (hormone anorexigène), hausse du taux de ghréline (hormone qui stimule l'appétit), perturbation de la fréquence cardiaque, augmentation de la sécrétion de cortisol, d'insuline, diminution de la pression artérielle nocturne, activation d'un système pro-inflammatoire… En conclusion, il est impératif de se ménager un temps de sommeil suffisant. La sieste peut être un recours astucieux pour certaines personnes. Sans cela, nous nous exposons à des troubles de la santé, parfois graves.

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