mardi 22 mars 2011

Somnambulisme et enfance


Le somnambulisme est un phénomène fascinant et étonnamment courant ; environ 15 % des enfants âgés de 5 à 12 ans connaîtront au moins un épisode de somnambulisme. Par ailleurs, il est fort probable que la personne somnambule ne connaisse pas son état à moins de se blesser lors de ses activités nocturnes ou d'en être informée par un témoin qui assiste à sa déambulation nocturne.
Le somnambulisme se produit au cours du sommeil profond à ondes lentes. Il s'agit de la partie du sommeil paisible où les rêves sont moins fréquents. L'activité du rêve ne se produit pas durant le somnambulisme. En fait, l'activité du cerveau se compare davantage à celle d'une personne éveillée qu'à celle d'une personne endormie.
Le somnambulisme est plus courant chez les jeunes enfants que chez les adultes et tend à disparaître avec le temps. On note aussi une tendance familiale au somnambulisme. Chez les enfants, l'anxiété, ou de mauvaises habitudes de sommeil sont les causes qui déclenchent le somnambulisme. De même, chez l'adulte, le manque de sommeil, un stress trop intense ou l'anxiété peuvent l'amener à sortir du lit et provoquer des activités somnambules.
On comprend facilement qu'un somnambule puisse se retrouver dans des situations dangereuses, car, bien qu'il ait les yeux ouverts, son raisonnement se passe en mode de sommeil. Bien que quelques somnambules puissent avoir des comportements violents durant leurs épisodes ou commettre des actes inhabituels, le mythe voulant que le fait de réveiller un somnambule risque de le tuer est totalement faux. Il risque simplement de sursauter, d'être désorienté et il ne se souviendra pas de ce qu'il vient tout juste de faire. Si vous êtes confronté à une personne en phase de somnambulisme, reconduisez-la tranquillement vers son lit par le coude pour lui permettre de rester endormie si possible.
Si vous-même ou l'un de vos proches êtes somnambule :
  • Évitez tout facteur déclencheur, comme la fatigue, le stress ou les substances comme l'alcool, les drogues ou certains médicaments.
  • Prévoyez des mesures de sécurité - des barrières pour bloquer l'accès aux escaliers, des serrures renforcées sur les portes et les fenêtres, des protections contre les coins ou les rebords dangereux. Bien sûr, des lits superposés sont une mauvaise idée dans le cas d'un enfant somnambule.
  • Discutez avec votre médecin des éventuelles solutions de traitement si le somnambulisme devient perturbant ou dangereux. Dans certains cas, un problème médical sous-jacent peut en être responsable. Des médicaments sur ordonnance et l'hypnose se sont révélés utiles chez certaines personnes.

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