samedi 12 février 2011

Cauchemars et angoisses nocturnes


 


Le cauchemar est un rêve, mais pas un rêve comme les autres. Les spécialistes s’accordent pour dire que les cauchemars ont pour origines des situations ou des événements angoissants.
Mais attention, de manière générale, les cauchemars n’ont rien de négatif (sauf s'ils perturbent fortement la personne). Ils peuvent nous révéler ce qui nous angoisse et nous permettre une meilleure connaissance de nous-mêmes et de nos peurs enfouies.

Beaucoup d'enfants sont victimes de cauchemars qui peuvent les réveiller. Ces cauchemars surviennent le plus souvent dans la deuxième partie de la nuit.

Dans certains cas, le cauchemar peut avoir pour origine un événement traumatisant de sa vie.
Le cauchemar laisse des souvenirs très précis avec parfois un réveil très brutal, et accompagné des symptômes physiques : sueurs, pleurs, voire cris.

Ces cauchemars doivent être distingués des angoisses nocturnes. Celles-ci ne laissent généralement aucun souvenir. En ce sens, elles se rapprochent davantage du somnambulisme. Contrairement au cauchemar qui se produit lorsque l’individu est plongé en phase de sommeil paradoxal, les terreurs nocturnes ont lieu pendant des phases de sommeil léger ou de sommeil profond.

La terreur nocturne se manifeste le plus souvent chez les enfants de 3 à 6 ans, même si les adultes peuvent être eux aussi y être sujets. La terreur nocturne a lieu généralement durant les premières heures du sommeil. L'enfant se dresse, assis sur son lit, le regard hagard, en pleurs, il prononce des propos incohérents.

Pas de panique ! Il ne s'agit que d'une terreur nocturne, certes impressionnante, mais sans gravité. Elle peut durer plusieurs minutes et n'aura lieu qu'une fois dans la nuit.
Le sujet peut être pâle, en sueurs, des rougeurs peuvent apparaître sur son visage et son corps.
Si un enfant présente des terreurs nocturnes, l'intervention des parents doit être mesurée... il est inutile de réveiller l'enfant, les parents doivent s'assurer que l'enfant ne risque pas de se blesser en faisant, par exemple, un mouvement brusque. Il est inutile d'essayer de le consoler, car en fait, il dort. Et l'enfant n'aura pas de souvenir de sa terreur nocturne.

En cas de problèmes importants de cauchemars ou des terreur nocturnes chez un enfant, on peut consulter son généraliste, un pédiatre ou un spécialiste du sommeil.

Chez des adultes, souffrant de cauchemars ou de terreurs nocturnes répétés, et qui perturbent fortement la personne qui en est victime, l'avis d'un spécialiste peut être utile : psychiatre ou spécialiste du sommeil.

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