Le rêve du peintre
J'exhumerai tout l'or de ta riche crinière,
Source de mon déclin,
Noyant ma brosse usée, cette amie la plus fière,
Dans mon huile de lin.
Avant que tes doux yeux ne se révèlent austères,
J'accorderai les lois
D'un palais enchanté dont les profonds mystères
Se plieront à ta voix.
Puis je te quitterai, sous une nuit profonde,
Marchant vers un massif
Surplombant les forêts, l'aigle planant sur l'onde
Qui frappe le récif,
La lune illuminant les tons de ma palette
Et l'oiseau égaré,
Son blanc reflet vibrant dans l'oeil las de la bête
Tel un spectre effaré,
Et verrai mes tableaux se muer en prières,
Mon art voler en mot,
Et mon vieux chevalet, se confondant aux pierres,
Devenir un hameau.
Source de mon déclin,
Noyant ma brosse usée, cette amie la plus fière,
Dans mon huile de lin.
Avant que tes doux yeux ne se révèlent austères,
J'accorderai les lois
D'un palais enchanté dont les profonds mystères
Se plieront à ta voix.
Puis je te quitterai, sous une nuit profonde,
Marchant vers un massif
Surplombant les forêts, l'aigle planant sur l'onde
Qui frappe le récif,
La lune illuminant les tons de ma palette
Et l'oiseau égaré,
Son blanc reflet vibrant dans l'oeil las de la bête
Tel un spectre effaré,
Et verrai mes tableaux se muer en prières,
Mon art voler en mot,
Et mon vieux chevalet, se confondant aux pierres,
Devenir un hameau.
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