vendredi 4 février 2011

Rêve clair (rêve lucide)



La notion, lucid dream se réfère à Frederik Willems van EEDEN, un psychiatre et un poète néerlandais, qui a déjà organisé vers la fin du 19ieme siècle une ''psychiatrie libre ''aux Pays-Bas. Le 22 avril 1913 il  a exposé oralement ses 352 rêves lucides notés dans une réunion de la societé de recherche psychiatrique. Il est connu que van Eeden s'est adressé dans plusieurs lettres à FREUD et a fait un rapport de ses observations (voir aussi  chapitre 2.2).
THOLEY appelle «rêve clair» le même état que Van EEDEN a nommé '' lucid dream = un rêve lucid'' et le définit comme suit :
''des rêves clairs sont les rêves dans lesquels on possède la clarté complète sur le fait qu'on rêve et peut intervenir en agissant de sa propre résolution sur les événements de rêve.''(THOLEY 1980c, S.175).
Des rêves clairs se différencient ainsi des rêves habituels par le fait que le rêveur a la conscience de son état et connaît ses libres capacités d'action et de décision. Malgré tout cela les fonctions de l’entendement et de la volonté ainsi que la mémoire de la vie éveillée sont complètement intactes. L'envergure d’expérience en rêve clair s'élargit des perceptions, des sentiments etc., qui peuvent être similaires à ceux de la vie éveillée jusqu'aux contenus fantastiques et bizarres qui sont typiques du rêve.
Contrairement aux techniques imaginatives, comme la vie d'image katathyme (supérieure de la formation autogène (LEUNER, 1962), ou l'hypnose qui se passent à l’ état de veille, le rêve clair a lieu pendant le somméil.
Pour THOLEY (1985), les points suivants doivent être réalisés, afin qu'on puisse parler conformément à la définition de rêve clair dans une délimitation aux autres rêves :
1. Clarté sur l'état de conscience : du fait qu'on rêve;
2. Clarté sur la propre liberté du choix : du fait qu'on s'enfuit p. ex. devant un chiffre de cauchemar ou qu’on essaie de se lier d'amitié avec lui.
3. Clarté de la conscience, contrairement á l’ état d’opacification ,- d'aube ou -, de –la confusion.       
4. Clarté sur la vie éveillée : savoir qui on est et qu'on a envisagé pour ce rêve.
5. Clarté de la perception : du fait qu'on voit, entend, sent, goûte et sent.
6. Clarté sur le sens du rêve.
7. Clarté du mémoire du rêve. Ce point ne se réfère qu’indirectement à l’état de rêve contrairement aux autres.
Pour la notion de rêve clair, tel qu'il a été introduit par Tholey, la présence de la clarté dans le sens de (1) a’ (4) est une condition essentielle ; en comparaison la clarté dans le sens de (5) et (7) n'est pas absolument une condition. D'autres auteurs, comme Stephen LaBERGE, utilisent pour la désignation de notre objet d'étude, la ''lucid dreaming ''ou ''lucid dream ''qui traduit directement veut dire ''rêver lucidement ''. Si j'utilise ainsi les notions, ci-après, rêves clairs ''ou, rêve lucides '', je veux ainsi parler du même phénomène, simplement des rêves, dans lesquels on sait qu'on rêve et peut intervenir librement de façon décisive en agissant sur les événements de rêve. Un état qui est éprouvé de temps en temps particulièrement intensif et satisfaisant.
Dans la littérature de temps en temps aussi existe la notion du rêver prélucide ''. Dont on, comprend un état du rêve, dans lequel toutefois la réflexion sur l'état a lieu , mais on n’'est
pas consciente de la conséquence de pouvoir intervenir de façon décisive et agissant aux événements. Pour cela la conscience qui est caractèristique du rêve luzide, ne peut pas s'épanouir pleinement .

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